L'autodafé du 10 mai 1933, à Berlin
10 mai 1933
L'autodafé du 10 mai 1933, à Berlin
Dans la nuit du 10 mai 1933, à Berlin, on assiste à une scène comme on en n'a jamais vu dans le monde occidental depuis le Moyen Age. Sous l'œil des SA
(chemise brune et brassard orné de la croix gammée), devant une foule passive ou enthousiaste, des ouvrages jugés
subversifs sont entassés et brûlés par des étudiants
sympathisants sous l'œil approbateur de Gœbbels, ministre de la Propagande.
Parmi les écrivains allemands, il y a Thomas Mann, Erich Maria Remarque,
Ailbert Einstein (juif allemand qui a émigré aux Etats-Unis) et parmi les auteurs étrangers Freud, Gide, Zola
ou Proust. Au cours de cette scène, Gœbbels s'est adressé en ces termes aux étudiants tandis que les livres étaient réduits en cendres: « L'âme du peuple
allemand peut de nouveau s'exprimer. Ces flammes n'illuminent pas seulement la ?n dé?nitive d'une ère; elles éclairent aussi l'ère nouvelle ». Par la suite, dans toute l'Allemagne, de très nombreux livres seront interdits de vente ou de bibliothèque.
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(Allemagne - Allemagne nazie - - - - Berlin)