- Calvaire de pierre reconstituée et béton, érigé en 1950 rue du Maréchal-Leclerc.
L'abbé Lambert fait érigé ce monument après la Seconde Guerre mondiale en témoignage de reconnaissance de tous ceux dont les voeux ont été exaucés. Le monument qui accompagne la statue du Christ, est, paraît-il, évocatrice du martyre de Londinières. L'arcade rappelle que le Christ est le soutien de tout édifice moral et le matériau employé est symbolique de la reconstruction d'après-guerre.
- Chapelle de Boissay: Construite sur un ancien cimetière mérovingien, la chapelle dédiée à saint Melaine, évêque, subit plusieurs ouragans en 1708 et 1984. Elle est chaque fois restaurée soit par la famille de Milleville, soit par la commune. En 1995, les habitants du hameau réunis en association la remettent en état suite à un effondrement de terrain. Cette chapelle pleine de charme possède des statues des XVIe et XVIIe siècles.
- Église Notre-Dame: Construite au XVIIe siècle, l'église s'écroule sous les bombardements de 1940 et de 1943. Il ne reste que le clocher et le transept nord. La nouvelle nef, vaste et bien éclairée, inaugurée en 1957, comporte un vitrail moderne dédié à la Vierge Marie. L'église conserve de nombreuses statues des XVe au XVIIe siècles, saint Sébastien, sainte Anne, saint Benoit… les fonts baptismaux du XVIIIe siècle, des inscriptions obituaires anciennes.
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- Hôtel de Ville
En 1835 est édifiée la halle dite aux
grains (blé, seigle, pois, vesce, lentille, sainfoin). Au-dessus sont alors installées la mairie, dans un local de location, et une salle d'audience pour la Justice de paix. Plus tard, on y ajoute une halle dite au beurre entre le perron de l'église et le monument aux morts. Aujourd'hui, après la désaffection des foires, l'édifice est occupé par l'hôtel de Ville.
- Monument aux Morts
Réalisé en 1922 par le sculpteur Jacopin. Le projet initial est une pyramide de pierre de Lorraine, surmontée d'un coq en bronze de 80 centimètres de haut, l'édifice total mesurant 3,50 mètres. On lui substitue le monument illustrant un poilu de 1914-1918 de taille réelle, thème très répandu dans toute la France. Le personnage s'appuie sur son fusil
dont il bouche le canon. La stèle et les plaques qui encadrent le héros portent les noms de toutes les victimes des trois guerres : Première et Seconde Guerres mondiales puis guerre d'Algérie.
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