- Chapelle Saint-Cosme à
Étennemare
Cette chapelle, visitée par d'Aubigné,
archevêque de Rouen en 1714, est vendue le 17 avril 1795 comme bien national, pour le prix de 6,100 livres. L'édifice, probablement très ancien comme
l'atteste certain fragment de mur, est
remis à neuf vers 1825 par son propriétaire. Encore au XIXe siècle, de nombreux pèlerins ont coutume de s'y
réunir le 27 septembre, jour de la saint
Cosme.
- Château du Plain-Bosc
Participant de la grande campagne de
reconstruction du règne d'Henri IV. ce
Château présente de nombreux signes
de construction antérieure à travers sa
toiture, ses cheminées, les poivrières de
ses tourelles... La porte occidentale avec
son jambage alternant la brique et le
silex et son fronton soutenu par deminces pilastres pourrait être aussi antérieure à la construction du château
actuel. Il faut remonter jusqu'au XIIe
siècle pour trouver la première mention
d'un seigneur de Plain Bosc. En 1570
Louise de Brézé et son époux, Claude
de Lorraine, cèdent le Plain-Bosc à
Georges Langlois, bourgeois anobli par
une charge de secrétaire du roi. C'est à
son petit-fils que le château doit d'être édifié, en symbole de l'ascension sociale de cette famille.
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- Église Saint-Thomas-de-Cantorbéry.
Construite en brique et silex, elle a été profondément remaniée et agrandie au XVIIIe siècle; seul le chevet remonte au XIIIe siècle.
La Vierge mère en pierre polychrome, dans le chœur, fut
murée vers 1786 et redécouverte
en 1927. Le curé de l'époque
avait été intrigué par une petite
fenêtre bouchée sur le pignon
extérieur et avait demandé que l'on enlève le grand tableau qui
ornait le retable du maître-autel.
À travers un petit orifice, on aperçut des éléments de polychromie.
A peine quelques briques furent-
elles enlevées qu'apparut une
Vierge admirablement conservée.
Le style des draperies, du visage
et des mains ont permis de dater de la fin du XIVe siècle cette
statue remarquable qui est classée
aux monuments historiques
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