Nantes - Boulevard Delorme et la Place - Loire-Atlantique
Les noms de Mirabeau, de la Montagne, avaient d'abord été proposés ; à la date du 8 floréal an III, le citoyen Thibaud-François De l'Orme (telle est l'orthographe de sa signature) écrit au Maire « pour lui demander d'appeler cette place, établie sur son terrain de la Grille, du nom de son fils qui a été la première victime des brigands, étant à son poste ». Et le Maire, dans son arrêté, décide que « par le traité et plan arrêté il y a environ sept ans, M. Delorme ayant abandonné plus de 60.000 pieds de son terrain dans la tenue de la Grille pour former une place publique et partie de la promenade des rues dudit quartier, sous la condition de la faculté de donner le nom qui lui conviendrait à la dite place, etc... » il est autorisé à nommer cette place du nom de son fils tué à Petit-Mars, lors de l'insurrection des campagnes au mois de mars 1793, où il a été envoyé en qualité de Commissaire du district.
En 1847, on s'occupa de l'uniformité des maisons à y construire, les propriétaires contestèrent à la Ville le droit de la leur imposer. M. Petit dit qu'en 1792, un club tenait ses séances dans la maison située à l'angle de la place et de la rue du Calvaire qui, précédemment, était l'Allée des Filles du Calvaire.
Nantes - Boulevard Delorme et la Place - Loire-Atlantique
Les noms de Mirabeau, de la Montagne, avaient d'abord été proposés ; à la date du 8 floréal an III, le citoyen Thibaud-François De l'Orme (telle est l'orthographe de sa signature) écrit au Maire « pour lui demander d'appeler cette place, établie sur son terrain de la Grille, du nom de son fils qui a été la première victime des brigands, étant à son poste ». Et le Maire, dans son arrêté, décide que « par le traité et plan arrêté il y a environ sept ans, M. Delorme ayant abandonné plus de 60.000 pieds de son terrain dans la tenue de la Grille pour former une place publique et partie de la promenade des rues dudit quartier, sous la condition de la faculté de donner le nom qui lui conviendrait à la dite place, etc... » il est autorisé à nommer cette place du nom de son fils tué à Petit-Mars, lors de l'insurrection des campagnes au mois de mars 1793, où il a été envoyé en qualité de Commissaire du district.
En 1847, on s'occupa de l'uniformité des maisons à y construire, les propriétaires contestèrent à la Ville le droit de la leur imposer. M. Petit dit qu'en 1792, un club tenait ses séances dans la maison située à l'angle de la place et de la rue du Calvaire qui, précédemment, était l'Allée des Filles du Calvaire.