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Démission de Turbot.

Victime de la coalition des privilégiés, qui n'avaient pas cessé de se dresser contre celui qui menaçait leurs intérêts, et abandonné par le roi, Turgot est contraint à  la démission. C'est le parti de la réforme qui tombe avec lui. Appelé le 24 août 1774 au contrôle général des Finances, il avait aussitôt adressé à  Louis XVI une lettre au roi qui contenait des mesures pour la rénovation de la monarchie. En premier lieu un projet de refonte complète de l'impôt : aux multiples taxes inégalement réparties, Turgot voulait substituer une « subvention territoriale » pesant sur tous les propriétaires sans exception; il proposait en outre l'abolition de la dîme destinée au Clergé et la suppression des droits féodaux. Quant aux mesures économiques, elles s'inspiraient pour l'essentiel des idées libérales du physiocrate Quesnay, son ami. Comme lui, il réclamait la suppression de toutes les entraves qui paralysaient l'initiative mdmduelle et limitaient la circulation des biens (abolition des corporations, de la réglementation du travail, des douanes intérieures). En matière politique, Turgot ne voulait en aucune façon porter atteinte au pouvoir royal. Il souhaitait, cepen- dant, pour remplacer les anciennes juridictions, la création d'un système d'assemblées (municipales, provin- ciales, nationale) au rôle purement consultatif. La brièveté de son ministère ne lui permit pas d'appliquer son programme. Néanmoins, il réussit à  remédier au déficit chronique du budget en supprimant des charges et des offices inutiles et en limitant rôle des fermiers généraux. En 1774, il instaure la liberté du commerce des grains, et, en 1776, il met fin à  l'obligation de la corvée et supprime le système corporatif.


(France----)


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Victime de la coalition des privilégiés, qui n'avaient pas cessé de se dresser contre celui qui menaçait leurs intérêts, et abandonné par le roi, Turgot est contraint à  la démission. C'est le parti de la réforme qui tombe avec lui. Appelé le 24 août 1774 au contrôle général des Finances, il avait aussitôt adressé à  Louis XVI une lettre au roi qui contenait des mesures pour la rénovation de la monarchie. En premier lieu un projet de refonte complète de l'impôt : aux multiples taxes inégalement réparties, Turgot voulait substituer une « subvention territoriale » pesant sur tous les propriétaires sans exception; il proposait en outre l'abolition de la dîme destinée au Clergé et la suppression des droits féodaux. Quant aux mesures économiques, elles s'inspiraient pour l'essentiel des idées libérales du physiocrate Quesnay, son ami. Comme lui, il réclamait la suppression de toutes les entraves qui paralysaient l'initiative mdmduelle et limitaient la circulation des biens (abolition des corporations, de la réglementation du travail, des douanes intérieures). En matière politique, Turgot ne voulait en aucune façon porter atteinte au pouvoir royal. Il souhaitait, cepen- dant, pour remplacer les anciennes juridictions, la création d'un système d'assemblées (municipales, provin- ciales, nationale) au rôle purement consultatif. La brièveté de son ministère ne lui permit pas d'appliquer son programme. Néanmoins, il réussit à  remédier au déficit chronique du budget en supprimant des charges et des offices inutiles et en limitant rôle des fermiers généraux. En 1774, il instaure la liberté du commerce des grains, et, en 1776, il met fin à  l'obligation de la corvée et supprime le système corporatif.
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