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Joseph-Félix Bouchor

Né à  Paris en 1853, Joseph-Félix Bouchor est le fils du docteur Adolphe Bouchor, médecin à  l'Île Maurice dans les années 1835, et de Delphine Pas de Beaulieu. Après des études au lycée Michelet de Vanves, il s'engage en 1870 sur un voilier en partance pour I' Amérique du Sud. De retour à  Paris, il se mêle à  la bohème des artistes montmartrois, où figurent les poètes Jean Richepin, Raoul Ponchon et son jeune frère Maurice.
Après avoir suivi des cours à  l'Académie Julian et recueilli les conseils des artistes Jules Lefebvre et Benjamin-Constant, amis de son père, il décide de devenir peintre. Encouragé par Léon Tanzi et le caricaturiste André Gill, il fait son apprentissage en forêt de Fontainebleau puis voyage en Égypte en 1881 et en Algérie en 1884. Les œuvres qu'il en rapporte, exposées dans les galeries parisiennes, sont remarquées par la critique.
A partir de 1879, il est admis au Salon des Artistes Français où il exposera jusqu'en 1936. Le jury du Salon le récompense en 1888 puis en l892 pour des œuvres réalisées en Normandie, à  Freneuse, où il réside jusqu'en 1901.
C'est au hasard d'une invitation en Normandie que Bouchor découvre le petit village de Freneuse, près d'Elbeuf, et s'y installe vers 1886. II y restera jusqu'en 1901, habitant le vieux presbytère qui lui sert d'atelier. Ce peintre qui avait tant voyagé se déplace alors très peu, peignant ce qu'il a sous les yeux: les meules de paille dans les champs, les boucles de la Seine, ses voisins les Frérer, les activités agricoles ...
Bouchor met alors en scène une Normandie traditionnelle, une campagne rêvée où le grand-père presse le cidre, où les jeunes filles cueillent les fruits et où le vaches paissent sous les pommiers en fleur. II ignore totalement une autre réalité, pourtant toute proche: celles des cheminées d'usines d'Elbeuf ou de la banlieue rouennaise et des grands travaux de canalisation de la Seine.
L'œuvre réalisée à  Freneuse montre à  la fois sa maîtrise technique et sa profonde sensibilité à  une nature omniprésente. II s'intéresse aux moments de lumière, aux effets de neige et aux reflets des frondaisons sur l'eau. II travaille alors essentiellement à  de grandes toiles destinées au Salon des Artistes Français où il remporte un premier succès en 1888 avec Le Printemps au Val-Freneuse, puis une médaille en 1892 pour La Batelée d'herbe et Aurore de mai à  Freneuse, où une jeune fille surveille sa vache sous les arbres en fleur. Preuve de son succès, ses œuvres sont acquises par l'Etat et enrichissent les collections des musées de Paris et de province.
N'ayant plus besoin de réaliser de grands formats sur place, il vend le presbytère en 1901 mais y revient régulièrement travailler. En 1932, il fait don à  la commune d'une quarantaine de tableaux, preuve de son profond attachement à  ce village normand.
Il meurt à  Paris le 27 octobre 1937.
Voir des œuvres de Joseph-Félix Bouchor
bouchor-par-andre-gill

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19/02/2024 10:39



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