Serge Reggiani vécut rue Carnot à Yvetot. Son père, en effet, ayant fui le fascisme, ouvrit un salon de coiffure situé place de la Halle de cette commune.
Serge Reggiani est né le 2 mai 1922 à Reggio d'Émilie (Italie) et meurt le 22 juillet 2004 à Boulogne-Billancourt. Comédien, écrivain, peintre et chanteur , il est considéré comme l'un des grands interprètes de la chanson française.
Issu d'une famille italienne modeste (son père était associé coiffeur, sa mère ouvrière) et antifasciste, Serge Reggiani arrive en France à l'âge de huit ans avec sa famille, à Yvetot en Normandie. Il suit d'abord les traces de son père comme apprenti coiffeur, puis après la lecture d'une petite annonce, s'inscrit au Conservatoire des arts cinématographiques, à Paris, où la famille s'est installée depuis.
Il y reçoit en 1938 le 1er prix de comédie avant de s'inscrire en 1939 au Conservatoire national d'art dramatique. Il commence alors une carrière de comédien au théâtre en 1941 dans Le Loup-Garou de Vitrac et interprète ensuite Britannicus auprès de Jean Marais, puis joue dans Les Parents terribles de Jean Cocteau.
Après la guerre, il apparaît très souvent au théâtre ou au cinéma : Les Portes de la nuit en 1946, Casque d'or en 1952 avec Simone Signoret. Il est naturalisé français en 1948.
Il s'orientera vers la chanson à partir de 1963. Son premier disque sorti en 1965 est composé de chansons de Boris Vian et rencontre un franc succès. En 1966, Barbara, séduite par son album de chansons de Boris Vian, lui propose de faire la première partie de son tour de chant. Il travaille avec des compositeurs comme Georges Moustaki et Jean-Loup Dabadie ou encore Maxime Le Forestier et Serge Gainsbourg dans les années 1970.
En 1980, à l'âge de 35 ans, son fils Stéphan met fin à ses jours . Soutenu par ses amis, il trouve dans le travail la force de lutter contre la dépression et l'alcoolisme pourtant présents. Il continue ainsi de produire des albums qui bénéficient de la faveur du public et rencontre également un grand succès à l'Olympia en 1981.
Au cours de la décennie 1990, il reprend goût à la vie et se produit sur de nombreuses scènes : le Palais des Congrès, les Francofolies, l'Olympia. Il sort un album par an dont 70 balais, puis un tous les deux ans. Il exerce ses dons comme peintre et expose ses œuvres.
En 2004, il meurt d'une crise cardiaque à l'âge de 82 ans. Il repose au cimetière du Montparnasse auprès de ses parents et de son fils Stephan.
Serge Reggiani est né le 2 mai 1922 à Reggio d'Émilie (Italie) et meurt le 22 juillet 2004 à Boulogne-Billancourt. Comédien, écrivain, peintre et chanteur , il est considéré comme l'un des grands interprètes de la chanson française.
Issu d'une famille italienne modeste (son père était associé coiffeur, sa mère ouvrière) et antifasciste, Serge Reggiani arrive en France à l'âge de huit ans avec sa famille, à Yvetot en Normandie. Il suit d'abord les traces de son père comme apprenti coiffeur, puis après la lecture d'une petite annonce, s'inscrit au Conservatoire des arts cinématographiques, à Paris, où la famille s'est installée depuis.
Il y reçoit en 1938 le 1er prix de comédie avant de s'inscrire en 1939 au Conservatoire national d'art dramatique. Il commence alors une carrière de comédien au théâtre en 1941 dans Le Loup-Garou de Vitrac et interprète ensuite Britannicus auprès de Jean Marais, puis joue dans Les Parents terribles de Jean Cocteau.
Après la guerre, il apparaît très souvent au théâtre ou au cinéma : Les Portes de la nuit en 1946, Casque d'or en 1952 avec Simone Signoret. Il est naturalisé français en 1948.
Il s'orientera vers la chanson à partir de 1963. Son premier disque sorti en 1965 est composé de chansons de Boris Vian et rencontre un franc succès. En 1966, Barbara, séduite par son album de chansons de Boris Vian, lui propose de faire la première partie de son tour de chant. Il travaille avec des compositeurs comme Georges Moustaki et Jean-Loup Dabadie ou encore Maxime Le Forestier et Serge Gainsbourg dans les années 1970.
En 1980, à l'âge de 35 ans, son fils Stéphan met fin à ses jours . Soutenu par ses amis, il trouve dans le travail la force de lutter contre la dépression et l'alcoolisme pourtant présents. Il continue ainsi de produire des albums qui bénéficient de la faveur du public et rencontre également un grand succès à l'Olympia en 1981.
Au cours de la décennie 1990, il reprend goût à la vie et se produit sur de nombreuses scènes : le Palais des Congrès, les Francofolies, l'Olympia. Il sort un album par an dont 70 balais, puis un tous les deux ans. Il exerce ses dons comme peintre et expose ses œuvres.
En 2004, il meurt d'une crise cardiaque à l'âge de 82 ans. Il repose au cimetière du Montparnasse auprès de ses parents et de son fils Stephan.