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Jules Durand

Né le 6 septembre 1880 au Havre, Jules Durand meurt le 20 février 1926 à  l'asile de Sotteville-lès-Rouen. Docker charbonnier et syndicaliste révolutionnaire, il fut victime d'une des plus grandes erreurs judiciaires du XXe siècle.
Au Havre en 1910, Jules Durand prend la tête d'un mouvement de grève visant à  s'opposer à  la mécanisation des tâches de déchargement et pour une amélioration des conditions de travail des « charbonniers ». Prenant prétexte d'un contremaître, non gréviste, retrouvé mort sur le quai, une machination s'organise afin de se débarrasser de ce meneur et mettre un coup d'arrêt à  la grève.
Défendu par René Coty, jeune avocat inexpérimenté, lui aussi havrais et futur président de la Quatrième République son procès s'ouvre au Palais de Justice de Rouen en novembre 1910. Accusé d'être « responsable moral » de l'assassinat du contremaître, il est condamné à  mort après un procès expéditif reposant sur de faux témoignages.
Devant l'importante mobilisation soulevé par ce scandale, cette peine est commuée en sept années de réclusion après une gracie partielle du président de la République, Armand Fallières. Une nouvelle grâce lui permet d'être libéré en 1911 mais il faudra attendre huit ans pour voir son innocence triompher.
Détruit par cette affaire, il finira ses jours à  l'asile psychiatrique de Sotteville-lès-Rouen. C'est la seule affaire criminelle de 1910 à  avoir disparu des archives du palais de justice de Rouen, empêchant ainsi toute poursuite contre les responsables de cette machination, les dirigeants de la Compagnie générale transatlantique.
Son nom est donné à  un boulevard de la ville du Havre en 1956. Jules Durand à  l\'asile des Quatre Mare en 1912


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Jules Durand - Jules Durand en 1910

Jules Durand

Né le 6 septembre 1880 au Havre, Jules Durand meurt le 20 février 1926 à  l'asile de Sotteville-lès-Rouen. Docker charbonnier et syndicaliste révolutionnaire, il fut victime d'une des plus grandes erreurs judiciaires du XXe siècle.
Au Havre en 1910, Jules Durand prend la tête d'un mouvement de grève visant à  s'opposer à  la mécanisation des tâches de déchargement et pour une amélioration des conditions de travail des « charbonniers ». Prenant prétexte d'un contremaître, non gréviste, retrouvé mort sur le quai, une machination s'organise afin de se débarrasser de ce meneur et mettre un coup d'arrêt à  la grève.
Défendu par René Coty, jeune avocat inexpérimenté, lui aussi havrais et futur président de la Quatrième République son procès s'ouvre au Palais de Justice de Rouen en novembre 1910. Accusé d'être « responsable moral » de l'assassinat du contremaître, il est condamné à  mort après un procès expéditif reposant sur de faux témoignages.
Devant l'importante mobilisation soulevé par ce scandale, cette peine est commuée en sept années de réclusion après une gracie partielle du président de la République, Armand Fallières. Une nouvelle grâce lui permet d'être libéré en 1911 mais il faudra attendre huit ans pour voir son innocence triompher.
Détruit par cette affaire, il finira ses jours à  l'asile psychiatrique de Sotteville-lès-Rouen. C'est la seule affaire criminelle de 1910 à  avoir disparu des archives du palais de justice de Rouen, empêchant ainsi toute poursuite contre les responsables de cette machination, les dirigeants de la Compagnie générale transatlantique.
Son nom est donné à  un boulevard de la ville du Havre en 1956.

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