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Célébrités seinomarines

logoAmélie Bosquet

Amélie Bosquet

Écrivaine née à  Rouen le 1er juillet 1815, au 102 de la rue du Robe, et décédée en 1904.
Amélie Bosquet débuta sa carrière d'écrivaine, vers 1834, dans la Revue de Rouen, par une série de légendes sur Bonsecours et les environs de Rouen. Ces écrits débouchèrent l'important ouvrage, resté classique, toujours consulté et suivi de nombreuses rééditions, la Normandie romanesque et merveilleuse ; traditions, légendes et superstitions populaires de cette province. Plus tard, elle devait également diriger la grande publication monumentale de la Normandie illustrée. Monuments sites et costumes.
En 1846, sous le pseudonyme d'« Émile Bosquet », elle publie un roman historique, Rosemonde, puis elle publia ensuite Une femme nulle, Une passion en province, Louise Meunier. Entrée, grâce à  l'intermédiaire de son compatriote Jules Levallois, elle publia avec succès dans l'Opinion nationale, en 1867, Une femme bien élevée, où elle dépeignait les luttes religieuses qui s'élèvent souvent au sein des familles. Un des plus curieux romans de cette époque est celui qu'elle publia sous le titre de Roman des ouvrières, tableau des ouvriers de filatures rouennaises, se déroulant dans les anciens quartiers populaires de Saint-Maclou, de Saint-Vivien, du Clos-Saint-Marc. Dans un autre de ses romans, publiés dans Le Temps, Jacqueline de Vardon. Amélie Bosquet avait également décrit une vue de Rouen que Flaubert a qualifié de « chef-d'œuvre ».
En 1892, par l'intermédiaire du critique d'art Alfred Darcel, elle fit don à  la bibliothèque de Rouen de toute une collection d'autographes de George Sand, de Sainte-Beuve, de Champfleury, de Deschanel, de Maxime Du Camp, de Cuvillier-Fleury, du poète Méry, du collectionneur Sauvageot. Parmi cette série, on trouve de lettres de Gustave Flaubert, qui avait présenté la romancière à  George Sand. En même temps que ces autographes, accompagnés de dessins, Amélie Bosquet a fait don au musée de Rouen de son portrait peint par l'artiste rouennais estimé Jean-Baptiste Parelle.
Féministe de la première heure, elle a collaboré au journal le Droit des femmes et fut membre de la direction de l'Association pour le droit des femmes. Elle finit sa vie dans une maison de retraite de Neuilly et meurt en 1904, à  l'âge de quatre-vingt-neuf ans.
Une place porte son nom à  Rouen depuis 2019. bosquet-amelie2


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Célébrités seinomarines

Amélie Bosquet - Tableau de Jean-Baptiste Parelle (Musée des Beaux-Arts de Rouen).

Amélie Bosquet

Écrivaine née à  Rouen le 1er juillet 1815, au 102 de la rue du Robe, et décédée en 1904.
Amélie Bosquet débuta sa carrière d'écrivaine, vers 1834, dans la Revue de Rouen, par une série de légendes sur Bonsecours et les environs de Rouen. Ces écrits débouchèrent l'important ouvrage, resté classique, toujours consulté et suivi de nombreuses rééditions, la Normandie romanesque et merveilleuse ; traditions, légendes et superstitions populaires de cette province. Plus tard, elle devait également diriger la grande publication monumentale de la Normandie illustrée. Monuments sites et costumes.
En 1846, sous le pseudonyme d'« Émile Bosquet », elle publie un roman historique, Rosemonde, puis elle publia ensuite Une femme nulle, Une passion en province, Louise Meunier. Entrée, grâce à  l'intermédiaire de son compatriote Jules Levallois, elle publia avec succès dans l'Opinion nationale, en 1867, Une femme bien élevée, où elle dépeignait les luttes religieuses qui s'élèvent souvent au sein des familles. Un des plus curieux romans de cette époque est celui qu'elle publia sous le titre de Roman des ouvrières, tableau des ouvriers de filatures rouennaises, se déroulant dans les anciens quartiers populaires de Saint-Maclou, de Saint-Vivien, du Clos-Saint-Marc. Dans un autre de ses romans, publiés dans Le Temps, Jacqueline de Vardon. Amélie Bosquet avait également décrit une vue de Rouen que Flaubert a qualifié de « chef-d'œuvre ».
En 1892, par l'intermédiaire du critique d'art Alfred Darcel, elle fit don à  la bibliothèque de Rouen de toute une collection d'autographes de George Sand, de Sainte-Beuve, de Champfleury, de Deschanel, de Maxime Du Camp, de Cuvillier-Fleury, du poète Méry, du collectionneur Sauvageot. Parmi cette série, on trouve de lettres de Gustave Flaubert, qui avait présenté la romancière à  George Sand. En même temps que ces autographes, accompagnés de dessins, Amélie Bosquet a fait don au musée de Rouen de son portrait peint par l'artiste rouennais estimé Jean-Baptiste Parelle.
Féministe de la première heure, elle a collaboré au journal le Droit des femmes et fut membre de la direction de l'Association pour le droit des femmes. Elle finit sa vie dans une maison de retraite de Neuilly et meurt en 1904, à  l'âge de quatre-vingt-neuf ans.
Une place porte son nom à  Rouen depuis 2019.

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