Célébrités seinomarines
  Charles Ferrant Né le 23 février 1908 au Havre (Seine-Inférieure) , Charles Ferrant est décédé, à l'âge de 88 ans, le 17 août 1996 à Amiens (Somme).
En 1930, il entame une carrière de fonctionnaire aux Postes, télégraphes et téléphones (PTT) qu'il termine en 1969 comme chef de centre des télécommunications.
Il commence sa carrière politique mars 1959 en devenant maire de Neufchâtel-en-Bray, charge qu'il occupera jusqu'en mars 1983. Il est parallèlement, en 1861, élu conseiller général du canton de Neufchâtel-en-Bray, poste qu'il occupera jusqu'en 1992. Sa proximité avec le leader démocrate-chrétien, Jean Lecanuet, devenu maire de Rouen lui permet d'être candidat en deuxième position, derrière lui, sur la liste d'Entente centriste aux élections sénatoriales du 22 septembre 1968 en Seine-Maritime et d'être élu.
Sénateur de la Seine-Maritime jusqu'en 1986, il vote la loi abaissant la majorité à 18 ans en juin 1974 mais en décembre 1974, il est un des 90 sénateurs qui refusent l'adoption de la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse. En juin 1975, il adopte la loi réformant le divorce. En septembre 1981, il est l'un des 126 sénateurs qui refusent l'abolition de la peine de mort.
En 1989, il est élu conseiller municipal de Lucy, la petite commune brayonne où il s'est retiré mais en 1991, invoquant des raisons de santé, il ne se représente pas au scrutin cantonal.
Maire de sa commune pendant près de 25 ans, conseiller général pendant 30 ans, sénateur pendant 18 ans, il reçoit la reconnaissance des assemblées où il a siégé par les titres de maire honoraire, conseiller général honoraire et sénateur honoraire.
Il décède en août 1996. Après un hommage public en l'hôtel-de-ville de Neufchâtel-en-Bray, ses obsèques se déroulent dans l'église de son ancienne commune. Après sa disparition, le conseil municipal donne son nom à la résidence de personnes âgées de Neufchâtel-en-Bray.
|