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Camille Randoing

Camille Randoing, de son vrai nom Yves Louis Randoing, industriel et un homme politique, il est né le 8 août 1800 à  Cusset et est décédé le 22 juillet 1857 à  Paris.
La famille Randoing vivait à  Cusset, dans l'Allier, avant de s'installer en Normandie, notamment à  Elbeuf, où Camille a repris la direction de l'entreprise Delaunay après son mariage avec Louise Emma Delaunay en 1828, entreprise de textile située rue de la Bague.
En sa qualité de filateur, puis de fabricant de drap, il devient membre de la Chambre consultative des arts et manufactures d'Elbeuf en 1832. L'usine Randoing figure d'ailleurs parmi les cinq principaux établissements de la ville visités en novembre 1833 par Adolphe Thiers, alors ministre du Commerce. L'entreprise se remet rapidement d'un très grave incendie le 4 août 1838. En 1855, il fait partie des soumissionnaires aux 55 000 m de draps d'uniformes destinés à  la Garde Impériale accordés par Napoléon III aux manufacturiers elbeuviens. Il semble diriger désormais son entreprise depuis Paris, où il réside avec son épouse.
Parallèlement, il entame une brève carrière politique. Camille Randoing est élu conseiller municipal d'Elbeuf pour la première fois en octobre 1831. Il en démissionne, en même temps que plusieurs autres membres, en août 1833 ; mais il est réélu à  la fin du même mois10, puis à  nouveau en novembre 1834. Il est en outre nommé l'un des deux adjoints du maire par ordonnance royale en date du 22 octobre 1833. Député de la Seine-Inférieure à  l'Assemblée nationale constituante de la Seconde République du 23 avril 1848 au 26 mai 1849. Républicain modéré, il siège à  l'Assemblée au Centre droit. Non réélu à  la Législative, et hostile à  la politique du prince Louis-Napoléon Bonaparte, il se présente par la suite avec le soutien des libéraux et des républicains comme ancien candidat du Comité central républicain en 1848 et candidat d'opposition, au Corps législatif, dans la 2e circonscription de la Seine-Inférieure (celle d'Elbeuf), le 29 février 1852.
Il meurt à  Paris, à  56 ans, le 22 juillet 1857, dans le Xe arrondissement ancien sans descendance. Ses obsèques ont lieu le surlendemain à  Elbeuf.
Une rue d'Elbeuf porte son nom.


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Camille Randoing, de son vrai nom Yves Louis Randoing, industriel et un homme politique, il est né le 8 août 1800 à  Cusset et est décédé le 22 juillet 1857 à  Paris.
La famille Randoing vivait à  Cusset, dans l'Allier, avant de s'installer en Normandie, notamment à  Elbeuf, où Camille a repris la direction de l'entreprise Delaunay après son mariage avec Louise Emma Delaunay en 1828, entreprise de textile située rue de la Bague.
En sa qualité de filateur, puis de fabricant de drap, il devient membre de la Chambre consultative des arts et manufactures d'Elbeuf en 1832. L'usine Randoing figure d'ailleurs parmi les cinq principaux établissements de la ville visités en novembre 1833 par Adolphe Thiers, alors ministre du Commerce. L'entreprise se remet rapidement d'un très grave incendie le 4 août 1838. En 1855, il fait partie des soumissionnaires aux 55 000 m de draps d'uniformes destinés à  la Garde Impériale accordés par Napoléon III aux manufacturiers elbeuviens. Il semble diriger désormais son entreprise depuis Paris, où il réside avec son épouse.
Parallèlement, il entame une brève carrière politique. Camille Randoing est élu conseiller municipal d'Elbeuf pour la première fois en octobre 1831. Il en démissionne, en même temps que plusieurs autres membres, en août 1833 ; mais il est réélu à  la fin du même mois10, puis à  nouveau en novembre 1834. Il est en outre nommé l'un des deux adjoints du maire par ordonnance royale en date du 22 octobre 1833. Député de la Seine-Inférieure à  l'Assemblée nationale constituante de la Seconde République du 23 avril 1848 au 26 mai 1849. Républicain modéré, il siège à  l'Assemblée au Centre droit. Non réélu à  la Législative, et hostile à  la politique du prince Louis-Napoléon Bonaparte, il se présente par la suite avec le soutien des libéraux et des républicains comme ancien candidat du Comité central républicain en 1848 et candidat d'opposition, au Corps législatif, dans la 2e circonscription de la Seine-Inférieure (celle d'Elbeuf), le 29 février 1852.
Il meurt à  Paris, à  56 ans, le 22 juillet 1857, dans le Xe arrondissement ancien sans descendance. Ses obsèques ont lieu le surlendemain à  Elbeuf.
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