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Auguste Vacquerie

Auguste Vacquerie naît le 19 novembre 1819 à  Villequier, en Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure).
Issu d'une famille normande, il suit ses études au lycée Pierre Corneille de Rouen, puis à  Paris, au lycée Charlemagne, où il côtoie notamment Paul Meurice.
Très tôt, il admire Victor Hugo, admiration qui marque profondément sa vie et son œuvre. Son attachement à  Hugo se renforce lorsqu'en 1843 son frère Charles Vacquerie épouse Léopoldine Hugo, la fille aînée de Victor Hugo. Ce lien familial scelle une amitié intellectuelle durable entre Vacquerie et Hugo.
Auguste Vacquerie commence à  se faire connaître comme poète romantique : en 1840, il publie un recueil de poèmes intitulé L'Enfer de l'esprit. En 1844, il traduit en vers Antigone de Sophocle, en collaboration avec Paul Meurice. En 1848, il se lance dans le théâtre avec la pièce Tragaldabas, un mélodrame bouffon.
Politiquement engagé, Vacquerie collabore au journal L'Événement et suit Victor Hugo lorsque celui-ci s'exile à  Jersey en 1852, après le coup d'État de Napoléon III. Pendant l'exil, il participe à  la vie de la communauté hugolienne et partage avec Charles Hugo la pratique de la photographie, documentant la famille Hugo et les "proscrits" dans les îles anglo-normandes.
En 1869, Vacquerie retourne à  Paris. Là , avec Paul Meurice et d'autres opposants à  l'Empire, il fonde le journal Le Rappel, un organe d'opposition républicaine. Après 1870, il devient rédacteur en chef du Rappel. Ses prises de position dans ce journal lui valu des ennuis judiciaires à  plusieurs reprises.
Sur le plan littéraire, Vacquerie écrit également des comédies (comme Souvent homme varie, 1859) ou des drames (Jean Baudry, 1863, sa pièce la plus réussie). Il publie aussi des essais, des poèmes philosophiques et humanitaires (notamment Futura, paru posthumement), ainsi que des souvenirs. En 1879, il fait paraître une édition réunie de ses pièces, puis, en 1885, un recueil de ses essais.
Auguste Vacquerie meurt à  Paris le 19 février 1895. Il est enterré à  Villequier, aux côtés de son frère Charles et de Léopoldine Hugo.


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Auguste Vacquerie

Auguste Vacquerie naît le 19 novembre 1819 à  Villequier, en Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure).
Issu d'une famille normande, il suit ses études au lycée Pierre Corneille de Rouen, puis à  Paris, au lycée Charlemagne, où il côtoie notamment Paul Meurice.
Très tôt, il admire Victor Hugo, admiration qui marque profondément sa vie et son œuvre. Son attachement à  Hugo se renforce lorsqu'en 1843 son frère Charles Vacquerie épouse Léopoldine Hugo, la fille aînée de Victor Hugo. Ce lien familial scelle une amitié intellectuelle durable entre Vacquerie et Hugo.
Auguste Vacquerie commence à  se faire connaître comme poète romantique : en 1840, il publie un recueil de poèmes intitulé L'Enfer de l'esprit. En 1844, il traduit en vers Antigone de Sophocle, en collaboration avec Paul Meurice. En 1848, il se lance dans le théâtre avec la pièce Tragaldabas, un mélodrame bouffon.
Politiquement engagé, Vacquerie collabore au journal L'Événement et suit Victor Hugo lorsque celui-ci s'exile à  Jersey en 1852, après le coup d'État de Napoléon III. Pendant l'exil, il participe à  la vie de la communauté hugolienne et partage avec Charles Hugo la pratique de la photographie, documentant la famille Hugo et les "proscrits" dans les îles anglo-normandes.
En 1869, Vacquerie retourne à  Paris. Là , avec Paul Meurice et d'autres opposants à  l'Empire, il fonde le journal Le Rappel, un organe d'opposition républicaine. Après 1870, il devient rédacteur en chef du Rappel. Ses prises de position dans ce journal lui valu des ennuis judiciaires à  plusieurs reprises.
Sur le plan littéraire, Vacquerie écrit également des comédies (comme Souvent homme varie, 1859) ou des drames (Jean Baudry, 1863, sa pièce la plus réussie). Il publie aussi des essais, des poèmes philosophiques et humanitaires (notamment Futura, paru posthumement), ainsi que des souvenirs. En 1879, il fait paraître une édition réunie de ses pièces, puis, en 1885, un recueil de ses essais.
Auguste Vacquerie meurt à  Paris le 19 février 1895. Il est enterré à  Villequier, aux côtés de son frère Charles et de Léopoldine Hugo.

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