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Célestin Dubois

Né le 28 juin 1895 à  Martizay (Indre) décédé le 29 décembre 1977 à  Rouen (Seine-Maritime), conseiller de la République de Seine inférieure de 1946 à  1948.
Dès son entrée dans la vie active, comme employé au réseau ferroviaire Paris-Orléans, Célestin Dubois se révèle un militant syndical actif et adhérent au Parti communiste dès sa création, à  l'issue du congrès de Tours de 1924.
Après la fusion, en 1935, des deux branches de la CGT, il devient secrétaire général adjoint de l'union départementale du syndicat.
Lors de la déclaration de guerre, en 1939, il est secrétaire du Parti pour le Maine-et-Loire. Mobilisé en mars 1940, il est affecté sur le front italien, jusqu'en août, date à  laquelle le gouvernement de Vichy l'interne au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe, dans le Tarn; puis, en juillet 1943, il est transféré dans l'Indre, en résidence surveillée. Il a conservé de nombreux contacts dans son département natal qui facilitent son évasion. Il se joint alors au Front patriotique de la Résistance, et travaille à  reconstituer la direction du Parti communiste dans le centre et l'ouest de la France.
Arrivé en Seine-inférieure au mois de juin 1944, il participe à  l'organisation du comité départemental de la Libération, en qualité de vice-président. Il déploie alors toutes ses capacités d'action, notamment au sein du conseil général où il représente le canton de Sotteville-lès-Rouen dès avril 1945. Il conduit alors la liste d'Union républicaine et résistante lors des élections du 8 décembre 1946 au Conseil de la République, qui remporte, avec 566 voix sur 1 739 exprimés, les deux sièges à  pourvoir en Seine-inférieure.
Il est à  nouveau candidat, aux législatives du 2 janvier 1956 ; il est présenté en fin de liste par le PCF, qui remporte alors deux des six sièges à  pourvoir. Il est, en revanche, réélu conseiller général de Sotteville jusqu'à  son retrait de la vie politique, en 1973.
Il disparait à  Rouen, en 1977, à  l'âge de quatre-vingt-trois ans.


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Né le 28 juin 1895 à  Martizay (Indre) décédé le 29 décembre 1977 à  Rouen (Seine-Maritime), conseiller de la République de Seine inférieure de 1946 à  1948.
Dès son entrée dans la vie active, comme employé au réseau ferroviaire Paris-Orléans, Célestin Dubois se révèle un militant syndical actif et adhérent au Parti communiste dès sa création, à  l'issue du congrès de Tours de 1924.
Après la fusion, en 1935, des deux branches de la CGT, il devient secrétaire général adjoint de l'union départementale du syndicat.
Lors de la déclaration de guerre, en 1939, il est secrétaire du Parti pour le Maine-et-Loire. Mobilisé en mars 1940, il est affecté sur le front italien, jusqu'en août, date à  laquelle le gouvernement de Vichy l'interne au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe, dans le Tarn; puis, en juillet 1943, il est transféré dans l'Indre, en résidence surveillée. Il a conservé de nombreux contacts dans son département natal qui facilitent son évasion. Il se joint alors au Front patriotique de la Résistance, et travaille à  reconstituer la direction du Parti communiste dans le centre et l'ouest de la France.
Arrivé en Seine-inférieure au mois de juin 1944, il participe à  l'organisation du comité départemental de la Libération, en qualité de vice-président. Il déploie alors toutes ses capacités d'action, notamment au sein du conseil général où il représente le canton de Sotteville-lès-Rouen dès avril 1945. Il conduit alors la liste d'Union républicaine et résistante lors des élections du 8 décembre 1946 au Conseil de la République, qui remporte, avec 566 voix sur 1 739 exprimés, les deux sièges à  pourvoir en Seine-inférieure.
Il est à  nouveau candidat, aux législatives du 2 janvier 1956 ; il est présenté en fin de liste par le PCF, qui remporte alors deux des six sièges à  pourvoir. Il est, en revanche, réélu conseiller général de Sotteville jusqu'à  son retrait de la vie politique, en 1973.
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