Célébrités seinomarines
  Paul Marie Mirouël Né à Rupt-sur-Moselle le 4 septembre 1869 - décédé à Paris le 4 juin 1958, fils de brigadier forestier de la forêt d'Eu .
Après une enfance passée dans les Vosges et en Normandie, Bachelier ès-sciences, puis une année de mathématiques supérieures au lycée Pierre Corneille de Rouen, il échoue à 17 ans au concours d'entrée de l'École polytechnique. Après la mort par phtisie de son unique frère Henri, élève à l'École normale supérieure, et faute de moyens financiers, il abandonne ses études et s'engage alors dans l'armée à Rouen en 1887.
Soldat de 2e classe du Train en janvier 1888, il devient successivement brigadier en août 1888, maréchal des logis en 1889 et passe dans la réserve en décembre 1890.
Réengagé pour trois ans dans le 13e régiment d'artillerie, il devient canonnier en janvier 1891, brigadier en avril 1891, maréchal des logis en mai de la même année.
Il entre comme élève officier à l'École militaire de l'artillerie et du génie en avril 1893. Il sort 15e sur 83 de l'École de Versailles (ex-École impériale militaire, future École spéciale militaire de Saint-Cyr). Il s'engage à nouveau en janvier 1894.
Sous-lieutenant du 18e régiment d'artillerie en avril 1894, puis du 9e régiment d'artillerie en octobre 1894, il est nommé lieutenant en second en avril 1896, lieutenant en premier en mai 1901, capitaine en second à partir de décembre 1905, il dirige le service des munitions à la Direction de l'Artillerie de Toulon.
Capitaine commandant le 7e groupe auton. d'artillerie à pied d'Afrique en mars 1910, il participe à la Campagne de Tunisie de 1910 à 1911, puis à toute la Campagne de France à partir d'août 1914.
Commandant du 3e groupe du 32e régiment d'artillerie en mai 1915. Nommé Chef d'escadron en mai 1916. Il est proposé au grade de lieutenant-colonel en septembre 1918, sa nomination ne sera toutefois confirmée qu'en 1926 sur l'insistance du Général Mangin mais après le décès de ce dernier...
Nommé au commandement du 4e groupe du 32e régiment d'artillerie (École d'application de l'artillerie et du génie de Fontainebleau) en janvier 1919.
Classé à l'état-major particulier, il est nommé sous-directeur administratif de l'École centrale de pyrotechnie de Bourges en janvier 1924.
Admis à faire valoir ses droits à la retraite en octobre 1924, il sera rayé des cadres et admis à l'honorariat de son grade en décembre 1932.
Source Wikipedia
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