Conseillers municipaux: Philippe Jean ALEXANDRE - 19/01/1962 - Ancien cadre
Patrick BOULIER - 13/12/1950 - Ancien cadre
Hugo BREBION - 05/03/1999 - Elève, étudiant
Sylvie CAZIN-D'HONINCTHUN - 09/12/1952 - Profession de l'information, des arts et des spectacles
Nancy COUVERT - 02/04/1971 - Cadre administratif et commercial d'entreprise
Marc DELAFONTAINE - 10/01/1955 - Agriculteur sur grande exploitation
Frédéric DUMOUCHEL DE PRÉMARE - 01/01/1960 - Artisan
Dominique DUTHU - 03/02/1953 - Ancien cadre
Corinne FRANCOISE - 17/10/1969 - Profession libérale
Françoise GATEAU - 20/03/1959 - Commerçant et assimilé
Arnaud GRUET - 06/10/1974 - Cadre de la fonction publique
Marie-Christine GUERARD - 05/10/1948 - Ancien employé
René GUEUDIN - 24/08/1947 - Ouvrier qualifié de type industriel
Isabelle MOINARD - 20/07/1959 - Cadre administratif et commercial d'entreprise
Didier MORALES - 16/06/1954 - Ancien cadre
Principaux monuments et lieux de Varengeville-sur-Mer
Chapelle Saint-Dominique Construite à partir d'une ancienne grange
et nichée entre les arbres, la chapelle a été
rénovée dans les années 1940 suite au raid
canadien qui a détruit l'ancienne chapelle
en bois du village. Après plusieurs ajouts, la
chapelle Saint-Dominique sera inaugurée
en 1955.
À voir, les trois vitraux présents dans le
choeur, de Georges Braque, une
toile de Maurice Denis datant de 1916 et
un tableau du Christ, copie d'une icône
russe.
L'église Saint-Valery et son cimetière marin, près de la falaise, avec une vue sur toute la côte dieppoise. Dans l'église, colonnes sculptées de figures et de coquilles Saint-Jacques , vitraux de Georges Braque et Raoul Ubac . Dans le cimetière, tombes de Porto Riche, Albert Roussel, Georges Braque et de Madeleine Abeles, fille du poète Francis Yard.
L'église se compose de deux nefs : la plus ancienne au nord date des XIIe et XIIIe siècles et est construite en silex, elle est couverte par une belle charpente caractéristique du style roman. L'autre nef, plus récente, est en style gothique et construite en moellons de grès, matériau que l'on trouve également dans la région. Son emploi en architecture est plus tardif que le silex. Cette nef est couverte d'une charpente caractéristique du style gothique. + de photos
Le Château de Varengeville
La construction vers 1880 du Château de Varengeville, à l'initiative Monsieur Schlumberger, a été réalisé selon les plans de l'architecte Lucien Lefort. Pendant la guerre, le château est réquisitionné et saccagé par les allemands qui brûlent les boiseries pour se chauffer. Après-guerre la propriété dégradée devient le lieu d'une colonie de vacances. Enfin dans les années 1990 les Houillères de Lens vendent le château aux propriétaires actuels qui en font un lieu de réception pour mariages et séminaires.
On accède au parc qui entoure le château par un majestueux portail monté sur des piliers en pierre et briques. Il est surtout composé d'une futaie de hêtres, caractéristique du pays de Caux.
Le Colombier du Manoir Ango. Construit en 1532, le colombier (le mot « pigeonnier » ne s'utilise que depuis le xvir siècle) est alors le plus grand de France (11 mètres de haut et 22 mètres de circonférence). Il se compose de 1 600 boulins (niche abritant un couple de pigeons) pouvant héberger 3200 pigeons. Le droit de colombage est issu du Moyen Age. Il était un privilège de la noblesse et le nombre de boulins indiquait la richesse de son propriétaire, ce qui donne une idée de la puissance de Jean Ango. C'est le premier des droits féodaux à être supprimé à la Révolution, car ces élevages de pigeons faisaient beaucoup de dégâts parmi les récoltes.
La forme en bulbe du toit, sans équivalent en France, reflète l'influence byzantine, à l'époque de l'alliance entre la France et la Turquie.
On admirera la savante marqueterie du mur, réalisée à partir des matériaux locaux: briques, silex et grès.
La corniche de pierre à mi-hauteur porte le nom de « larmier »: elle fait office de barrière contre les rongeurs escaladant la façade pour aller dévorer les œufs des pigeons.
La légende raconte qu'Ango fit élever des pigeons voyageurs pour rester en contact avec ses navires.
Ayant servi les siècles suivants d'étable, on n'y trouve plus aujourd'hui qu'une mangeoire circulaire et quelques boulins.
Le jardin Shamrock, situé près du Manoir Ango, est la plus grande collection d'hortensias au monde présentant plus de 1 000 variétés différentes. Plein tarif: 6,50 €/tarif réduit: 6 € pour famille de 5 ou plus/
moins de 15 ans: gratuit.
Ouvert tous les jours jusqu'au 30 septembre de 14h30 à 18h.
Fermé le mardi.
Site web: https://www.shamrock-varengeville.com
Manoir d'Ango, édifié entre 1530 et 1535 pour le richissime armateur Jean Ango, en grès taillé et brique, avec loggia Renaissance , colombier en brique rouge et noire et pierre à l'intérieur d'une cour rectangulaire. + de photos
Parc des Moustiers route de l'église.
Jardin dans l'esprit anglais créé en 1897 par Guillaume Mallet qui s'étend dans un décor de paysage vallonné jusqu'à la mer. Nombreux massifs de rhododendrons (floraison d'avril à août), d'hortensias (août à octobre), de magnolias (mai), ainsi que des arbres de toutes provenance. La maison du parc a été réalisée en 1898 par l'architecte anglais Edwin Luytens (mobilier "Art and Craft").
Ango Jean - Armateur né à Dieppe, (1480- 1551). Capitaine de la ville et du château de Dieppe, il arma de nombreux navires à destination des Indes orientales, de l'Amérique et de l'Afrique. Il aida François 1er à s'armer contre l'Angleterre mais la mort de celui-ci sonna la ruine de Jean Ango.
Auburtin Jean Francis - Peintre né le 2 décembre 1866 à Paris, et mort le 22 mai 1930 à Dieppe. Il est inhumé au cimetière marin de Varengeville-sur-Mer.
Son père, architecte de la ville de Paris, inscrit son fils à l'école alsacienne de Paris en 1875 où il cotoie André Gide et Pierre Louà¿s.
Il entre en 1888 à l'École des beaux-arts de Paris. En 1898 , il réalise Le Fond de la mer, grand décor destiné à l'amphithéâtre de zoologie de la Sorbonne.
Il séjourne ensuite longtemps à Porquerolles, puis en Bretagne où il réalise des œuvres conservées au musée de Pont-Aven. Puis il découvre la Corse, les sommets des Pyrénées, les nombreux lacs des Landes et sur les bords du lac d'Annecy . En 1904, il découvre Varengeville-sur-Mer où il achète un terrain en 1907. Il se lie d'amitié avec Guillaume Mallet, créateur du domaine du Bois des Moutiers dans le village de Varengeville.
Braque Georges - Artiste-peintre et sculpteur né à Argenteuil (Val-d'Oise) le 13 mai 1882 et mort à Paris le 31 août 1963. Il est, avec Pablo Picasso, l'un des initiateurs du cubisme.
Né dans une famille d'artisans. Il passe sa jeunesse au Havre puis se rend à Paris où il suit les cours d'un maître décorateur et obtient son certificat d'artisanat en 1901. L'année suivante, il entre à l'académie Humbert qu'il fréquente jusqu'en 1904 et rencontre rapidement Francis Picabia et Marie Laurencin.
Les premières œuvres de Braque sont exécutées dans la veine impressionniste, jusqu'à ce que l'artiste découvre au Salon d'Automne de 1905 les toiles des Fauves, dont il reprend immédiatement le style. Il débute une collaboration artistique avec Othon Friesz et Raoul Dufy.
Deux ans plus tard, la manière de Braque évolue encore, au contact de la peinture de Paul Cézanne, qui décède en 1906 et devient un modèle insurpassable pour de nombreux jeunes artistes. L'artiste explore alors de nouveaux systèmes de représentation, basées sur la géométrisation des formes et la perspective simultanée.
A partir de 1908, Braque se rapproche de Picasso, et, ensemble, ils créent le cubisme. En 1912, ce sont les collages et les papiers collés. Puis leur collaboration prend fin en 1914 avec le départ de Braque pour le front, en tant que simple soldat.
Après la guerre, Braque oriente le cubisme dans une voie synthétique. En 1943, il commence à réaliser des sculptures, et réalise des décors de ballets pour Diaghilev. Le décor du plafond de la salle Henri II du Louvre, exécuté en 1953, symboliste la sobriété poétique de ses dernières œuvres.
Il est à l'origine de certains vitraux de l'église de Varengeville-sur-mer et s'y retira en 1939. Il est enterré dans le cimetière marin.
Breton Andre - Né à Tinchebray dans l'Orne le 19 février 1896 et mort à Paris le 28 septembre 1966, André Breton figure parmi les écrivains célèbres qui ont
écrit en Seine-Maritime. Amoureux des mots, des idées
et plus encore de l'imaginaire, celui que l'on considère
comme le chef de file du surréalisme, est né et a arpenté
la région. Il aimait s'y retrouver pour y écrire. C'est au Manoir
d'Ango qu'il a couché sur papier la majeure partie des pages
de Nadja
Isabey Eugène - Peintre , lithographe et aquarelliste né à Paris le 22 juillet 1803, fils du célèbre peintre Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), il est mort à Montévrain le 25 avril 1886.Il subit rapidement l'influence de la peinture anglaise et hollandaise, mais s'en libère bientôt et révèle une grande originalité, particulièrement dans la technique de l'aquarelle. Il possédait une propriété à Varengeville-sur-mer et et y vint régulièrement de 1841 à 1872.
Pinchon Robert Antoine - Né le 1er juillet 1886 à Rouen, mort le 9 janvier 1943 à son domicile rue du Carmel à Bois-Guillaume. Peintre de l' École de Rouen .
Il fait ses études secondaires au lycée Pierre Corneille à Rouen, puis suit des cours à l'école des Beaux-Arts. Il participe au Salon d'automne de 1905.
Il prend part à de nombreuses expositions à Rouen, aux salons de la Société des Artistes rouennais dont il deviendra président en 1935, ainsi qu'au Salon des artistes français. Il devient membre de l'Académie de Rouen en 1932, dont il sera le président en 1941.
En 1937, peintre désormais reconnu, il peut grâce à l'aisance matérielle que lui assure sa notoriété, s'acheter une maison à Varengeville-sur-Mer.
Porto-Riche Georges de - Dramaturge et romancier né à Bordeaux le 20 mai 1849 et mort à Paris le 5 septembre 1930.
Fils d'un armateur bordelais, Georges de Porto-Riche s'installa très tôt à Paris où il accomplit des études de droit avant de travailler quelques temps dans une banque. Après la publication de plusieurs recueils de vers (Prima verba, Tout n'est pas rose, Bonheur manqué), il se tourna vers le théâtre où il donna plusieurs pièces, essentiellement consacrées à l'analyse des rapports sentimentaux et passionnels du couple, et qui le firent comparer à une « sorte de Racine bourgeois ». On lui doit notamment Amoureuse, créée le 28 avril 1891, qui fut un très grand succès.
Il est enterré avec son fils Marcel au cimetière marin de Varengeville-sur-Mer.
Roussel Albert - Compositeur né à Tourcoing le 5 avril 1869 et mort à Royan le 23 août 1937. Membre d'une famille de la bourgeoisie industrielle tourquennoise, il fait ses études secondaires à l'Institution libre du Sacré-Cœur, puis au collège Stanislas de Paris.
Il fit d'abord carrière dans la marine avant de se consacrer entièrement à la musique à partir de 1894 : il étudia avec Eugène Gigout avant d'entrer en 1898 à la Schola Cantorum, fondée à Paris en 1894 par Charles Bordes, Alexandre Guilmant et Vincent d'Indy. Il y enseigna le contrepoint entre 1902 et 1914, comptant parmi ses élèves Erik Satie et Edgar Varèse. Musicien très respecté, influencé par Debussy et d'Indy, il composa des mélodies, quatre symphonies, des ballets (Le Festin de l'araignée, Bacchus et Ariane, Aeneas), un opéra-ballet Padmâvatî et un triptyque symphonique avec chœur Évocations, œuvres inspirées par son voyage de noces aux Indes.
Il décéda à Royan des suites d'un malaise cardiaque. Il est inhumé dans le cimetière marin de l'église Saint-Valery de Varengeville-sur-mer.
L'église Saint-Valery et son cimetière marin, près de la falaise, avec une vue sur toute la côte dieppoise. Dans l'église, colonnes sculptées de figures et de coquilles Saint-Jacques
Manoir d'Ango, édifié entre 1530 et 1535 pour le richissime armateur Jean Ango.
L'adaptation du manoir médiéval à cour fermée aux formes de la première Renaissance en fait un edifice plus proche d'une villa italienne que d'une demeure cauchoise. Le decor en losanges de grès et de silex aux nuances variées, bannit toute référence gothique. Enrichi de brique, il culmine dans le colombier, couvert
d'un dôme à l'impériale.
La Chapelle Saint-Dominique
Installée en 1954 dans une grange ancienne, verrières de Georges Braque, Vierge XVIe.
Le Château
La Place
La Volière - Oeuvre Rouennaise des Enfants à la Mer
Maire: Patrick BOULIER 
Herstmonceux ( Royaume-Uni ) depuis 1991 
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
