- Ancien couvent des Capucins devenu château.
Ancien monastère du XVIIe siècle construit au pied du mont Calidu, il dépendait de l'abbaye de Saint-Wandrille. Le couvent est désaffecté à la Révolution.
En 1877, la propriété est vendue à un ancien négociant tanneur de Caudebec qui la restaure et transforme la partie centrale en château de style néo-Renaissance.
- Ancienne prison
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Les prisons de Caudebec, construites au XIVème siècle le long des remparts de la ville, comprenaient deux bâtiments : l'ancienne prison proprement dite, consistant en un bâtiment rectangulaire en pierre de taille, à étage, divisé en cachots, avec salle de garde et culs de basse-fosse, et un bâtiment sur rue dit ancien bailliage, en retour sud-ouest de la prison, détruit par les bombardements de 1940 et 1944.
- Chapelle de Barre-y-Va, sur la route de Villequier avec ex-voto de marins. La barre fait référence au mascaret, grande vague formée à la rencontre de la marée montante et du courant de la Seine. Ce phénomène fut à l'origine de nombreux naufrages et de déplacements de grandes foules, à Caudebec notamment, les jours de grande marée.
- Chapelle Notre-Dame de la Miséricorde dite "Chapelle Bleue", l'une des chapelles de Barre-y-Va.
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- Église Notre-Dame (XVe et XVIe siècles) : le roi Henri IV a dit qu'elle était l'une des plus belles églises de France ; "C'est la plus belle chapelle de mon royaume". Cette superbe église, construite en style gothique flamboyant sur un plan similaire à celui de Saint Maclou à Rouen, ne comporte pas de transept ce qui justifie le terme de chapelle. Tout le pourtour de la balustrade du toit est formé d'un passage du Magnificat, en lettres gothiques sculptées. Son portail ouest est finement sculpté, ainsi que son clocher. À l'intérieur, les vitraux du XVIe siècle dont un splendide Arbre de Jessé et l'orgue Renaissance font la renommée de l'édifice. Guillaume le Tellier en dirigea les travaux de 1450 à 1484.
- Hôtel du Bailli.
Edifice de brique, ordonnancé, construit à la fin du XVIIIème siècle (portail daté 1786) et attribué au bailli de Caux. Il est très homogène ; une partie de son décor intérieur (boiseries, portes, cheminées...) a été préservée.
- La mairie avenue Winston Churchill - Maison bourgeoise du début du XIXe siècle qui appartenait à la famille de Caumont. Transformée en hôtel dans les années 20, l'Hôtel du château, pour satisfaire la curiosité des amateurs du phénomène de mascaret, la bâtisse est revendue en 1936 à Radio Normandie. Elle est rachetée par la ville en 1941 pour y établir l'administration municipale, l'ancienne mairie ayant été détruite par un incendie en 1940.
- Maison des Templiers (XIIe et XIIIe siècles), située au 1, rue Thomas Basin : elle a été sauvée par une association et abrite un petit musée d'histoire et d'archéologie locale, renfermant notamment de nombreux dessins et gravures. C'est l'une des rares maisons normandes de cette époque du Moyen à‚ge.
- Manoir de Rétival.
Manoir de la fin du XVIIIème surplombant la Seine, cette belle bâtisse accueille aujourd'hui des chambres et un restaurant gastronomique.
- Mémorial du Latham 47
Le 18 juin 1928, l'équipage de cet hydravion avait décollé de Caudebec-en-Caux afin de secourir le général Nobile qui s'était écrasé avec son dirigeable l'Italia lors d'une expédition scientifique au pôle nord ; 2 jours plus tard le contact avec l'équipage fut perdu.
Tous les ans, une cérémonie
commémorative se déroule devant Ie monument construit en
hommage aux victimes aprés une
souscnption publique et inauguré
le 21 juin 1931. La sculpture de l'hydravion émergeant de
la glace poiaire est la plus grand
monument commémoratif aéronautique français.
- Monument aux Morts
- MuséoSeine
Ce musée de la Seine normande, raconte de façon originale et interactive l'histoire du fleuve, des paysages et de ses habitants. C'est le point de départ idéal pour découvrir la vallée de la Seine, de Rouen jusqu'au Havre.
A travers une scénographie contemporaine, une conception originale et l'utilisation des technologies, MuséoSeine se distingue par différentes ambiances sonores et visuelles (des films d'archives, des photographies), des décors et des collections liées aux hommes et aux femmes du fleuve.
- Tours d'Harfleur et des Fascines (fortifications médiévales)
- Tours d'Harfleur et des Fascines.
Vestiges médiévaux. Ces fortifications urbaines ont été élevées à partir de 1378 ; les deux principaux éléments subsistants sont la tour d'Harfleur et celle des Fascines, en partie arasées à la fin du XVème siècle pour les transformer en casemates. Elles sont représentatives d'une fortification urbaine prenant en compte la généralisation de l'artillerie à feu.
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