- Calvaire du Concordat
Ce calvaire fait partie des trois calvaires élevés à Grand—Camp. Il fut érigé en 1802 probablement en l'honneur de la signature du Concordat, par lequel Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII réconcilièrent l'Église de France et l'État. Une tradition plus tardive veut qu'il soit placé là en l'honneur du roi de Rome, le fils de Napoléon, ce qui ne semblent pas possible puisque ce dernier n'est venu au monde qu'en 1811.
- Chapelle Saint-Sylvestre
La chapelle, construite au XIIIe siècle, a conservé un choeur de
cette époque. La nef est réédifiée
en 1723 et le pignon en 1750. L'autel, installé devant la statue date de 1754. Le berceau en bois de la nef et le plancher à la base du clocher sont posés en 1756. La cloche y prend place l'année suivante et est bénie en 1777. Dans l'église. une statue d'une sainte Marie l'Égyptienne la représente avec trois pains et son lion. Jusqu'à la Révolution, un pèlerinage très suivi l'honorait
.jpg) Château de Saint-Sylvestre
Construit sur le site d'un ancien lieu
fortifié, ce château date du début du
XVIIe siècle. Il appartient successivement aux familles de Saint-Sylvestre, Gousmesnil, Le Lanternier et La Jaulne. La demeure est acquise au milieu du XVIIIe siècle par M. de Récusson, qui la conserve jusqu'en 1780. M, Mâcon de Montgeoffroy en devient ensuite le propriétaire. Il demeure au château pendant toute la Révolution et est enterré avec sa femme dans le cimetière près de la chapelle Saint-Sylvestre. Sa fille,
Mme de Gueutteville, leur succède. Ses
enfants et elle sont les derniers à être enterrés dans le cimetière de Saint-Sylvestre, avant que la paroisse soit réunie à celle de Grand-Camp et que l'église soit reléguée au rang de chapelle. Puis les familles de Beauvoir et de Gouy d'Arsy se succèdent dans cette propriété jusqu'en 1860, date à laquelle elle est vendue à un négociant du Havre, Jean-jacques Edou, dont la famille possède toujours le château.
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.jpg) Église Saint-Michel
Le chœur de cette église, en pierre et en silex, date de 1635, comme le rappelle une inscription gravée sur
le mur sud et martelée pendant la Révolution. On y trouve une pierre tumulaire de 1643. La fête de
Saint-Hildevert, évêque de Meaux au VIIe siècle, est le pèlerinage le
plus important de Grand-Camp.
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