- Ancienne filature de "la Foudre", une des plus importantes de Normandie, en activité de 1855 à 1935.
- Chapelle Saint-Julien
Construite par Henri II Plantagenet au XIIe siècle pour son manoir ducal de Quevilly, la chapelle est un exempie rare d'architecture où se méle harmonieusement art roman et gothique.
Ses peintures murales dans un état exceptionnel de conservation retracent la vie du Christ depuis l'Annonciation au Baptême.
Ce lieu connut une histoire mouvementée, utilisé tour à tour comme lieu de culte, léproserie ou grange a foin.
- Église Saint-Pierre, XVIe/XIXe, bas reliefs XVe.
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- L'église Saint-Antoine de Padoue, construction débutée à la fin du XIXe siècle par l'architecte Lucien Lefort, elle sera achevée en 1917 par Pierre Chirol. Elle renferme des vitraux par Bourgeot (1949) et des peintures de Paul-Hippolyte Flandrin.
- Vestiges de la Chartreuse Saint Julien XVIIIe, en grande partie démolie après 1791 . Une aile de bâtiment conservée de cette ancienne Chartreuse abrite aujourd'hui le Service régional de l'Archéologie.
Installés au XVlIe siècle autour de la
chapelle Saint-Julien, les chartreux entreprirent la construction de leur nouveau monastère à la fin du siècle. La surface est considérable, le mode de vie des chartreux imposant notamment la construction de maisons individuelles pour chacun des moines.
On a du mal aujourd'hui, dans cette périphérie de Rouen fortement urbanisée aux XIXe et XXe siècles, à imaginer la présence de ce lieu de silence dédié à une vie monastique des plus strictes. Il faut partir à sa
recherche au cœur de la ville ou a été aménagé récemment le jardin du cloître
à l'emplacement du grand cloître de la chartreuse. La belle ordonnance classique des deux murs subsistants donne la mesure de ce vaste espace. dont l'aménagement contemporain et poétique, tout en évoquant un jardin monastique d'herbes médicinales, fait aussi découvrir au visiteur, par une signalétique appropriée, l'histoire
de la chartreuse et le mode de vie des religieux.
En quittant le jardin du cloître, il faut parcourir les rues adjacentes pour apercevoir d'anciennes parties de la chartreuse. absorbées par le tissu urbain : une cellule récemment restaurée rue Victor Hugo, un des nobles pavillons d'entrée rue Ursin
Scheid.
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