- Chapelle Saint-Dominique
Construite à partir d'une ancienne grange
et nichée entre les arbres, la chapelle a été
rénovée dans les années 1940 suite au raid
canadien qui a détruit l'ancienne chapelle
en bois du village. Après plusieurs ajouts, la
chapelle Saint-Dominique sera inaugurée
en 1955.
À voir, les trois vitraux présents dans le
choeur, de Georges Braque, une
toile de Maurice Denis datant de 1916 et
un tableau du Christ, copie d'une icône
russe.
.jpg) L'église Saint-Valery et son cimetière marin, près de la falaise, avec une vue sur toute la côte dieppoise. Dans l'église, colonnes sculptées de figures et de coquilles Saint-Jacques .jpg) , vitraux de Georges Braque et Raoul Ubac .jpg) . Dans le cimetière, tombes de Porto Riche, Albert Roussel, Georges Braque et de Madeleine Abeles, fille du poète Francis Yard.
L'église se compose de deux nefs : la plus ancienne au nord date des XIIe et XIIIe siècles et est construite en silex, elle est couverte par une belle charpente caractéristique du style roman. L'autre nef, plus récente, est en style gothique et construite en moellons de grès, matériau que l'on trouve également dans la région. Son emploi en architecture est plus tardif que le silex..jpg) Cette nef est couverte d'une charpente caractéristique du style gothique.
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 Le Château de Varengeville
La construction vers 1880 du Château de Varengeville, à l'initiative Monsieur Schlumberger, a été réalisé selon les plans de l'architecte Lucien Lefort. Pendant la guerre, le château est réquisitionné et saccagé par les allemands qui brûlent les boiseries pour se chauffer. Après-guerre la propriété dégradée devient le lieu d'une colonie de vacances. Enfin dans les années 1990 les Houillères de Lens vendent le château aux propriétaires actuels qui en font un lieu de réception pour mariages et séminaires.
On accède au parc qui entoure le château par un majestueux portail monté sur des piliers en pierre et briques. Il est surtout composé d'une futaie de hêtres, caractéristique du pays de Caux.
.jpg) Le Colombier du Manoir Ango. Construit en 1532, le colombier (le mot « pigeonnier » ne s'utilise que depuis le xvir siècle) est alors le plus grand de France (11 mètres de haut et 22 mètres de circonférence). Il se compose de 1 600 boulins (niche abritant un couple de pigeons) pouvant héberger 3200 pigeons. Le droit de colombage est issu du Moyen Age. Il était un privilège de la noblesse et le nombre de boulins indiquait la richesse de son propriétaire, ce qui donne une idée de la puissance de Jean Ango. C'est le premier des droits féodaux à être supprimé à la Révolution, car ces élevages de pigeons faisaient beaucoup de dégâts parmi les récoltes.
La forme en bulbe du toit, sans équivalent en France, reflète l'influence byzantine, à l'époque de l'alliance entre la France et la Turquie.
On admirera la savante marqueterie du mur, réalisée à partir des matériaux locaux: briques, silex et grès..jpg)
La corniche de pierre à mi-hauteur porte le nom de « larmier »: elle fait office de barrière contre les rongeurs escaladant la façade pour aller dévorer les œufs des pigeons.
La légende raconte qu'Ango fit élever des pigeons voyageurs pour rester en contact avec ses navires.
Ayant servi les siècles suivants d'étable, on n'y trouve plus aujourd'hui qu'une mangeoire circulaire et quelques boulins.
.jpg) Manoir d'Ango, édifié entre 1530 et 1535 pour le richissime armateur Jean Ango, en grès taillé et brique, avec loggia Renaissance .jpg) , colombier en brique rouge et noire et pierre à l'intérieur d'une cour rectangulaire.
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