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Dupré (Allée Marcel) Localiser cette rue

Marcel Dupré

Marcel Dupré, organiste, improvisateur et compositeur, né à  Rouen le 3 mai 1886 et mort à  Meudon (Hauts-de-Seine) le 30 mai 1971.
Son père, Albert Dupré, qui deviendra en 1911 titulaire des grandes orgues de l'église abbatiale Saint-Ouen à  Rouen, commence très tôt la formation musicale de son fils. Sa mère, Alice Dupré-Chauvière, est pianiste et violoncelliste de talent. En 1894, à  huit ans, il joue en public, pour l'inauguration d'un orgue à  Elbeuf, le Prélude en mi mineur de Jean-Sébastien Bach. A onze ans, il devient titulaire du grand orgue de Saint-Vivien à  Rouen. Élève au lycée Pierre Corneille, il entre en 1902 au Conservatoire de Paris et en 1905 il obtient un premier Prix de piano. Dès son premier concours (1907), il décroche le premier prix d'orgue. En 1909, il obtient un premier prix de fugue , et enfin, le 4 juillet 1914, le Premier Grand Prix de Rome.
En 1921, il fait ses débuts à  New York. À Philadelphie, il joue 18 récitals sur les orgues monumentales de Wanamaker. Deux ans de suite, il revient aux États-Unis pour donner 94 récitals en 1922 et 110 en 1923. Sa renommée ne cesse de grandir jusqu'en 1939, il fait le tour du monde donnant 40 concerts en Australie et 60 aux États-Unis et au Canada, dont l'intégrale Bach à  Montréal.
En 1925, il s'installe à  Meudon et en 1926, il est nommé professeur d'orgue au Conservatoire de Paris et y enseignera jusqu'en 1954. Après de nombreuses années comme suppléant (depuis 1906), Dupré devient en 1934 titulaire du grand orgue de Saint-Sulpice, poste qu'il occupe jusqu'à  sa mort. En 1947, il assure les fonctions de directeur général du Conservatoire américain de Fontainebleau. Pendant deux ans, de 1954 à  1956, il dirige le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Il a beaucoup écrit pour l'orgue seul. Pour orgue et orchestre, on trouve une Symphonie en sol mineur (1927-1928) Op. 25 et un Concerto en mi mineur (1934) Op. 31. Pour jouer avec sa fille Marguerite, excellente pianiste, il compose Une Ballade (1932) Op. 30 et une Sinfonia (1946) Op. 42 pour piano et orgue. Dans le domaine de la musique de chambre, on lui doit : Sonate pour violon et piano, Op. 5 (1909) ; Cantilène et Légende pour violoncelle et piano (1916) Op. 13; Berceuse enfantine pour les mêmes instruments (1916) ; deux recueils de mélodies À l'amie perdue Op. 11; sept mélodies orchestrales (1911); Marquise, Les Deux Sœurs et Deux Chansons de Bilitis (1943). Un grand oratorio, La France au Calvaire pour soli, chœurs, orchestre et orgue, Op. 49, sur un poème de René Herval, exécuté le 25 juin 1956 pour l'inauguration de la réouverture de la cathédrale de Rouen.

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