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Les rues de Rouen
d'hier et d'aujourd'hui

A
Abreuvoir (Rue de l’)
Cette rue descendait de la route de Darnétal, très fréquentée, vers le Robec. Là se trouvait un abreuvoir où on menait les chevaux. L'abreuvoir a été supprimé en 1818.

 

Accard (Rue)

Brièvement appelée en 1794 sous la Révolution rue d'Angers, elle retrouva l'année suivant son nom précédent avec cependant des orthographes très changeantes: Achard, Acare. Acart, Achérée. En 1818 était inscrit au coin de la rue Accard, le nom de rue au Chat, qu'elle a porté anciennement, peut-être par corruption du langage.

 

 

Adam (Rue du Père)

Anciennement rue Derrière-le-Moulin et rue Moulin, en référence au moulin au Saint-Ouen situé sur le Robec. Son nom actuel ferait référence à Adam Bacon, abbé de Sainte-Catherine.

Adam (Rue Édouard)

Édouard Adam, En détresse, 1923 Fécamp, Musée des Terre-Neuvas Peintre de marines né le 2 avril 1847 à Brie-Comte-Robert, mort le 10 février 1929 au Havre.
C'est en qualité d'élève de Durand-Brager (1814-1879) qu'il apprit le métier de peintre de marines à Paris. Après avoir épousé une anglaise et eu un fils, Victor Charles Edouard en 1868, il s'installa au Havre vers 1873 afin de dresser des portraits de navires.
Le Havre profitait alors du développement du trafic maritime, de nombreux navires de commerce y faisaient escale, et plusieurs armateurs y avaient leurs bureaux, comme l'armement Bordes. Il acquit très rapidement une réputation auprès des armateurs de cap-horniers, puis des capitaines et pilotes de port qui devinrent progressivement ses clients. Il devient alors le portraitiste le plus réputé parmi les peintres de marines, la compagnie Bordes ou la Compagnie générale transatlantique faisant appel à ses talents afin de dresser des portraits de l'ensemble des bateaux de leur flotte.
Le 8 octobre 1881, Édouard Adam fut commandité par l'amiral François-Edmond Pâris, alors conservateur du Musée de Marine au Louvre, afin de continuer la collection de portraits de bateaux commencée par Frédéric Roux pour le Musée naval du Louvre. Il représenta alors des batailles navales ou des scènes de campagne, outre ses traditionnels portraits. Le 17 décembre 1885, il intégra le corps des Peintres officiels de la marine. Son activité battait alors son plein, tous les propriétaires de navires voulaient posséder une représentation de celui-ci. L'abandon progressif de la marine à voile au profit des moteurs à vapeur n'eut aucune conséquence sur son activité commerciale, Édouard Adam continua de dessiner et peindre de fidèles représentations des bateaux transitant au Havre. Le succès commercial de son entreprise l'amena à communiquer sa passion à son fils, Victor Charles Édouard (1868-1938).

Agate (Rue de l’)
Aitre Saint-Maclou (PI de l’)
Aitre Saint-Nicaise (Rue l’)
Alain (Place)

Émile Chartier Alain pseudonyme d'Emile Chartier, professeur de philosophie au lycée Pierre Corneille de 1900 à 1902, collaborateur de la Dépêche de Rouen de 1903 à 1914, où il publia son fameux Propos.

Alger (Rue d’)
 
Alsace Lorraine (Rue)

Rue Alsace Lorraine Percée en 1879, son nom rappelle l'annexion de ces deux provinces par la Prusse au traité de Francfort après la guerre de 1870. Le percement de cette voie nouvelle permit de contribuer à l'assainissement du quartier Martinville par la suppression de nombreuses ruelles dans lesquelles les logements-taudis s'enchevêtraient. Une rue qui se prolongeait autrefois jusqu'à la rue Jeanne d'Arc avant de devenir rue du Général Leclerc au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.

 
Amboise (Rue Georges d’)

Georges d'Amboise né en 1460 et mort le 25 mai 1510 à Lyon, cardinal et archevêque de Rouen à partir de 1498, fut premier ministre de Louis XII et un mécène français.

Amiens (Rue d’)

Percée sous le mandat du maire Ambroise Fleury, elle s'appelait alors rue Napoléon III.

Anciens Moulins (Pas des)
Anglais (Rue aux)
Ango (Rue Jean)

Jean Ango Baptisée ainsi en 1884.
Jean Ango: armateur né à Dieppe, (1480- 1551). Capitaine de la ville et du château de Dieppe, il arma de nombreux navires à destination des Indes orientales, de l'Amérique et de l'Afrique. Il aida François 1er à s'armer contre l'Angleterre mais la mort de celui-ci sonna la ruine de Jean Ango.

Angrand (Rue Charles)

Charles Angrand (né le 19 avril 1854 à Criquetot-sur-Ouville et mort le 1er avril 1926 à Rouen) peintre néo-impressionniste de l'École de Rouen. Il a vécu vingt ans à Saint-Laurent-en-Caux, avenue Louise Pelletier. Ami de Seurat. Membre fondateur de la Société des Artistes Indépendants, il exposa régulièrement au Salon des Indépendants 45 boulevard des Batignolles.
Après sa rencontre avec Seurat qu'il accompagnait dans ses déplacements à Asnières et Courbevoie, Charles Angrand va porter à la perfection la technique de division des touches et du mélange optique. Ami de Aman-Jean, de Camille Pissarro, d'Armand Séguin, d'Adolphe Albert, de Paul Adam, de Gustave Kahn et de Félix Fénéon, ils se réunissaient chez Signac boulevard de Clichy. Il fut un des principaux peintre du groupe néo-impressionniste.

Antheaume Rue)
Anvers (Impasse d')
Anvers (Rue d’)
Arago (Rue François)

Arago est né à Estagel (dans les Pyrénées-Orientales) petite ville dont son père était le Maire, le 26 février 1786. Il est mort à l'Observatoire de Paris, le 2 octobre 1853.
En 1806, encore élève de l'École Polytechnique, Arago se voit confier avec Biot l'achèvement des travaux de prolongation de la "méridienne" de France jusqu'aux îles Baléares. L'opération géodésique est suivie d'aventures périlleuses; il est fait prisonnier par des pirates puis détenu dans les prisons du Bey d'Alger... À son retour en France, en 1809, il est élu à l'Académie des Sciences. Il a 23 ans. Il en deviendra le Secrétaire perpétuel. Il s'installe à l'Observatoire de Paris où il vit désormais et dont il devient vite la figure marquante. Il y devient directeur des observations en 1834 et directeur délégué du bureau des longitudes en 1843.
La carrière politique d'Arago commence en 1830. Élu et réélu député des Pyrénées-Orientales, puis de Paris, il restera parlementaire jusqu'au coup d'État de 1852. Il est membre du Conseil Général de la Seine, qu'il présidera deux fois, de 1830 à 1849. Ses convictions ardemment républicaines le poussent à participer à la Révolution de 1848 où il exerça d'ailleurs une action modératrice. Il est membre du Gouvernement provisoire, ministre de la Marine puis de la Guerre. C'est lui qui promulgue le décret abolissant l'esclavage aux Colonies. Il préside le Comité exécutif qui exerça le pouvoir du 9 mai 1848 jusqu'à la dissolution le 24 juin: à ce titre, il fut chef de l'État durant 46 jours...

 
Arc (Pont Jeanne d’)
 
Arc (Rue Jeanne d’)

La rue Jeanne d'Arc, appelée à l'origine rue de l'Impératrice. Elle est l'un des deux nouveaux axes avec la rue de l'Hôtel de ville (aujourd'hui rue Jean Lecanuet) autour desquels le conseil municipal décida en 1859 de remodeler le centre-ville. A cette occasion plus de 500 maisons et 4 églises furent détruites; de même disparut la Renelle, cours d'eau sur les rives duquel étaient installés de nombreux tanneurs.

 
Arnaud (Rue)
Aroux (Rue Marie)
Arpents (Rue des)

Le haut de la rue des Arpents Vieille Maison, rue des Arpents La Porte Guillaume Lyon et la rue des Arpents.

Arquebusiers (Impasse des)
Arsins (Rue des)

Marché aux Fleurs et rue des Arsins

Auber (Rue Louis)
Aubert (Place du Lieutenant)

Lieutenant Roger Aubert Anciennement place Eau-de-Robec.

Né le 7 janvier 1903 à Paris, il fut nommé le 15 mai 1941 officier des pompiers de Rouen et s’illustra lors des bombardements qui ravagèrent la ville de Rouen notamment le 19 avril 1944. Résistant, membre d’un réseau de renseignement, il parcourait la campagne du pays de Caux à vélo et faisait parvenir aux Alliés d’importantes informations sur les installations de lancement des missiles V1. Recruté en mars 1943 dans l’Armée secrète avec le grade de lieutenant au service des renseignements militaires, il fut appelé à créer et diriger un nouveau réseau à Nancy. Arrêté en possession d’un poste émetteur par une patrouille allemande à Chenoise près de Provins (Seine-et-Marne) alors qu’il tentait de rejoindre à bicyclette Nancy, il fut fusillé sur place le 23 août 1944.
En février 1945, le conseil municipal de Montigny décida de donner à la principale artère du village le nom de "rue du Lieutenant Aubert", en reconnaissance du service rendu à la commune de Montigny par Roger Aubert pendant l’Occupation. La commune de Montigny qui comportait une base de V1, échappa à une destruction totale, grâce à l’intervention en direction de Londres et aux recommandations du lieutenant Aubert afin de ne pas bombarder deux rampes proches du village.
Cette place de Rouen située à l’angle des rues Damiette et d’Amiens a pris le nom de place du Lieutenant Aubert. On l’inaugura le 13 juillet 1946.

Augustins (Rue des)

La Rue des Augustins Palais du Meuble, rue des AugustinsCommerce rue des Augustins

Auzout (Impasse Adrien)
Avalasse (Rue de l')

Carrefour de la Route de Neufchâtel et de la rue de l'Avalasse Dans cette rue, au n° 19, est né Théodore Géricault en 1791, peintre du Radeau de la Méduse mort en 1838. Le Radeau de la Méduse Archétype du peintre romantique en raison de sa courte vie pleine de passion et de son œuvre fulgurante.
Né d'un père avocat au Parlement de Normandie et d'une mère fille d'un procureur de ce Parlement hostiles aux idées révolutionnaires, l'enfance de Géricault est profondément marqué par ce climat d'insécurité de cette période troublée.
Le naufrage en 1816 de la frégate La Méduse qui sera à l'origine de l'œuvre qui le fera passé à la postérité (Naufrage au cours duquel 134 personnes périrent et 15 autres qui ne durent leur survie qu'en se livrant à l'anthropophagie).
Le musée des Beaux-Arts de Rouen possède une importante collection de ses peintures, lithographies et dessins.

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Date de dernière modification de cette page

09/11/2024 18:49