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Les rues du Havre d'hier et d'aujourd'hui
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Hahn (Rue Reynaldo) |
Né en 1874 au Vénézuela d’une mère
vénézuélienne et d’un père juif allemand. En 1878, la famille Hahn
s’installe à Paris. Doué pour la musique, il entre en 1885 au
Conservatoire de Paris.
En 1900, il compose les Études latines, une suite de mélodies sur des
poèmes de Leconte de Lisle, qui lui valent un succès instantané. Il
devient ainsi la coqueluche du Tout-Paris.
Amant de Proust qui transposera sa grande passion pour lui dans Un amour
de Swann. Il fréquente les salons les plus huppés de l’époque, y fait la
rencontre de Stéphane Mallarmé, d’Edmond de Goncourt, de Sarah Bernhardt
et d’autres grands artistes du moment.
Naturalisé français en 1912, il compose, après la 1ère Guerre mondiale
des opérettes et des comédies musicales, dont Ô mon bel inconnu sur un
livret de Sacha Guitry en octobre 1933. Arletty en est l’interprète
principale.
À l’approche de la Seconde guerre mondiale, préoccupé par son origine
juive, il quitte Paris pour Cannes, puis Monaco. À la fin de la guerre,
de retour dans la capitale, il est élu membre de l’Académie des
Beaux-Arts et est nommé directeur de l’Opéra de Paris.
Reynaldo Hahn meurt le 28 janvier 1947.
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Halles Centrales (Place des) |
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Hascoët (Rue Jean) |
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Haudry (Rue) |
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Herminier (Rue du Cdt l’) |
Issu d'une famille de marins, Jean l'Herminier, né
en 1902, entre à l'École navale en 1921 et devient ensuite un
spécialiste des sous-marins. Il reçoit 1942 le commandement du
sous-marin Casabianca dès avril et le sauve du sabordage de la
flotte à Toulon en novembre de la même année.
Le 13 septembre 1943, il entre en libérateur dans la baie d'Ajaccio.
Éprouvé par la maladie, il est contraint de transmettre son commandement
en octobre 1943, et subit immédiatement l'amputation des deux jambes.
Maintenu exceptionnellement en activité de service, il sert la Marine
jusqu'à sa mort en juin 1953. Un aviso de la marine porte son nom.
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Herrenschmidt (Rue Albert)
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Herriot (Rue Édouard) |
 Né à Troyes, d’une famille très modeste, Herriot
poursuit des études brillantes qui le mènent à l’Ecole Normale
Supérieure et à l’agrégation de lettres. Pacifique, laïque et
réformiste, il se reconnaît dans le radicalisme dès 1896. Maire (1905),
sénateur (1912) et ministre (1916), il devient député et président du
parti radical en 1919. Il occupe ce poste important à trois reprises
(1919-1 926, 1931-1935, 1945-1956).
En mai 1924, il mène le Cartel des Gauches à la
victoire, c’est l’apogée de sa carrière. Hostile au gouvernement du
Maréchal Pétain en 1940, il ne rejoint pas pour autant la Résistance.
Président de la Chambre de 1938 à 1940 et de 1947 à 1954, il sera
également maire de Lyon, ville qu’il a géré pendant plus d’un
demi-siècle.
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Herval (Rue Abbé) |
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Heuillard (Rue Georges) |
HEUILLARD (Georges, Albert)
Né le 5 août 1889 à Magny-en-Vexin (Seine-et-Oise)
Décédé le 11 octobre 1952 à Neufmarché (Seine-Inférieure)
Député de la Seine-Inférieure de 1951 à 1952. Il est maire de Neufmarché
en 1934 et conseiller général de Gournay-en-Bray deux ans plus tard.
Il participe activement à la Résistance. Arrêté par les Allemands au
printemps 1943, il est condamné à la déportation. Les conditions de
détention, à Buchenwald d'abord, à Flossenburg ensuite, furent
particulièrement dures et c'est un homme brisé physiquement qui est
nommé à l'Assemblée consultative provisoire de Paris en 1945.
Candidat aux élections législatives du 17 juin 1951, dans la première
circonscription de la Seine-Inférieure, il figure en deuxième position
sur la liste radicale RGR conduite par André Marie.
Affaibli par sa détention durant la guerre, il décède le 11 octobre
1952, à Neufmarché dont il n'avait cessé d'être maire depuis 1934. |
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Honegger (Rue Arthur) |
Arthur Honegger est
né le 10 mars 1892 au Havre ; il est et
restera néanmoins de nationalité suisse
toute sa vie, puisque ses parents sont
helvétiques et de religion protestante ;
son père s'est installé au Havre où il
pratique le commerce du café.
En 1911, Honegger entre au Conservatoire de Paris,
dans lequel il étudie le violon et rencontre Darius Milhaud et Jacques
Ibert. Honegger écrit pour le théâtre, la radio et le cinéma aussi bien
que pour la salle de concert : ballets, chansons, concertos, musique de
chambre, musiques de films, opéras, oratorios, symphonies.
En 1921, il connaît le succès avec le Roi David,
pièce de René Morax, qu'il transforme en oratorio en 1924. Son œuvre la
plus célèbre, créée en 1923, est Pacific 231, premier de trois
mouvements symphoniques dédiés à cette locomotive à vapeur. Il meurt à
Paris le 27 novembre 1955. |
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Honfleur (Rue de) |
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Hôtel (Rue du Cdt Chef d’)
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Hôtel de Ville (Place de l’) |
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Houel (Impasse) |
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Huard (Passage Henri) |
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Huet (Rue Albert André) |
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Hugo (Rue Victor) |
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Date de dernière modification de cette page
13/11/2024 22:32
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