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Les rues du Havre d'hier et d'aujourd'hui

M
Magenta (Rue)
Maillart (Rue Théodore)
Mailleraye (Rue de la)
Maletras (Rue Bernard)
Mallarmé (Rue Stéphane) Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins  le 9 septembre 1898, le 'Prince des poètes' fut enseignant d'anglais dès 1864 à Toulon, à Besançon, à Avignon et à Paris. Influencé par Charles Baudelaire, Edgar Poe et les Parnassiens, Mallarmé écrit très jeune de la poésie. Dès 1865, paraît 'L' Après-midi d'un Faune', qui inspira la composition du même nom de Debussy et que Manet illustra. Il révolutionne les conceptions traditionnelles de la poésie par l'art de l'allusion et du dévoilement, contenus dans les mots et les espaces du poème. Rendu célèbre avec les recherches poétiques de Verlaine et d'Huysmans, Mallarmé est reconnu comme chef de file du symbolisme.

 

Malot (Rue Hector) Hector Malot est né à la Bouille le 20 mai 1830. Il passe son enfance à la Bouille,travaille chez son père notaire, tout en étudiant le droit.Il a vécu au Mesnil-Esnard de 1849 à 1853. Son premier livre, Les Amants paru en 1859 connaît un succès immédiat. Dès lors, il va écrire écrit un grand nombre de romans qualifiés de populaires. Soixante-dix ouvrages qui connurent en leur temps un grand succès et parmi ceux-ci: Romain Kalbris (1869) et surtout Sans Famille (1878) auquel fait pendant En Famille (1893), œuvres d'un moralisme discret, véritables témoignages sur la société de la fin du XIXe siècle, sont encore goûtés des enfants. Hector Malot meurt à Fontenay-sous-Bois le 17 juillet 1907.

 

Mannevillette (Rue d’Après) Jean-Baptiste-Nicolas-Denis d'Après de Mannevillette.  Navigateur et Hydrographe né au Havre en 1707, mort à Lorient en 1780. Après des études au collège des Jésuites de Rouen, il embarque, âgé de 12 ans à bord du Solide, navire de la Compagnie des Indes commandé par son père. A partir de 1733, une série de voyages lui permet d'établir une cartographie de l'Océan indien et de la côte est de l'Afrique. En 1745, il publie une première édition de son Neptune oriental présenté à Louis XV et accueilli avec enthousiasme par les marins car il leur permet d'emprunter vers l'Est des routes plus rapides. Ces travaux lui vaudront de devenir membre de l'Académie Royale de Marine puis en 1766 d'être anobli par le roi Louis XV. Il meurt en 1780 à 73 ans, ruiné.
Marais (Rue)
Marande (Rue Charles Auguste) D’origine alsacienne, Charles-Auguste Marande (Benfeld 1858 – Le Havre 1936), négociant en coton, appartient à la classe aisée havraise qui se distingue au sein de la Société des Amis des Arts. Il participe aux activités de la commission d’acquisition du musée à partir de 1904 et devient membre fondateur du Cercle de l’Art moderne, aux côtés de son ami Olivier Senn et des artistes Dufy, Friesz et Braque.
Attentif à l’actualité artistique, il visite régulièrement les expositions, les galeries d’avant-garde parisiennes et les salles des ventes et constitue une très belle collection où s’affirme son goût pour la peinture de paysage, le portrait et la scène d’intérieur. Les impressionnistes y sont à l’honneur avec Jongkind, Pissarro, Monet ainsi que les Fauves, en particulier Marquet, Camoin et Van Dongen. Mais Marande collectionne également Delacroix, Decamps, Daubigny, Harpignies, Corot, Fantin-Latour, Vuillard , Roussel ou encore Maufra auquel il achète directement pas moins de 11 œuvres. Dès 1929, Charles-Auguste Marande fait connaître sa volonté de léguer à la Ville du Havre sa collection de peintures. La collection qu’il laisse au musée comprend 63 peintures, 25 dessins et une sculpture.

 

Marceilles (Rue Guillaume de) Guillaume de Marceilles, né au Havre en 1530, quatorze ans après la fondation de la ville, a laissé des Mémoires qui lui ont valu le titre de premier historien de la ville.
Marches (Rue des)
Marguerite (Impasse)  
Marical (Rue Clément)
Marine (Quai de la)
Marseille (Quai de)
Martin (Place Alphonse) Alphonse Martin né le 21 mai 1854 aux Loges et mort le 15 novembre 1930 au Havre.
Clerc chez un avoué, historien local; Conseiller municipal de Sanvic. membre de la commission départementale des antiquités.
Martinique (Passage de la)
Martinique (Quai de la)
Masséna (Rue)
Masurier (Rue Jules) Jules Masurier (1812 Le Havre-1888), négociant, armateur havrais et maire du Havre. En 1800 est créée la maison de commerce L.J. MASURIER. Succédant à Louis Masurier, Jules Masurier est directeur d'un armement qui compte vingt-neuf voiliers en 1860. Elle comptera jusqu'à quarante voiliers. Jules Masurier a aussi participé à la traite des Noirs. La même année, Jules Masurier fait ainsi brûler un de ses navires à La Havane, le Don Juan, alors que son commerce désormais illégal avait été découvert. De 1874 à 1878, Jules Masurier est maire du Havre.

 

Mayer (Rue Roger) Le professeur Roger Mayer, fondateur du journal clandestin L’Heure H, déporté durant le Seconde Guerre Mondiale, deviendra directeur du Havre Libre. Créé à la Libération, le quotidien a longtemps fait partie de la presse communiste avant de passer sous la coupe du Groupe Hersant Média, également propriétaire de Paris-Normandie et du Havre Presse.

 

Mellet (Passage Jacques) Jacques Mellet, résistant mort en déportation le 17/04/1945 à Buchenwald
Méras (Rue Joseph)  
Messager (Passage André) André Messager, compositeur et chef d'orchestre, né à Montluçon le 30 décembre 1853 et mort à Paris le 24 février 1929.
Il compose principalement pour le théâtre et écrit des musiques de ballets (Les Deux Pigeons, 1886, donné à l'Opéra Garnier), des opérettes et des opéras. D'abord chef d'orchestre, Messager devient ensuite directeur de l'Opéra-Comique en 1898. En 1902, il y crée Pelléas et Mélisande de Claude Debussy. On lui doit de gracieuses œuvres lyriques : La Basoche (1890), Les P'tites Michu (1897), Véronique (1898), Monsieur Beaucaire (1919), L'Amour Masqué (1923) sur un livret de Sacha Guitry, Passionnément (1926), Coups de roulis (1928). De 1908 à 1915, il est codirecteur de l'Opéra de Paris avec Leimistin Broussan. Il a composé, avec Gabriel Fauré, la Messe des pêcheurs de Villerville.
Messager (Rue André)
Meyer (Place Léon) Léon Meyer, né le 11 septembre 1868 au Havre et mort le 22 janvier 1948 à Paris, député-maire radical-socialiste du Havre, sous-secrétaire d'État puis ministre.
Il dirigea la Démocratie havraise, journal qui lui permit de se faire un nom parmi les ouvriers. Elu Conseiller général en 1907 et Conseiller municipal en 1910, il défendit d’arrache-pied les syndicats, mit à leur disposition la salle Franklin, avant de s’attaquer à la hausse des prix durant la Première Guerre mondiale en mettant en place une organisation de ravitaillement municipal.
Devenu en 1919 premier magistrat de la ville, il le resta jusqu’en 1936. Dès 1923, il fut élu député, mandat qu’il conserva jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. À la Chambre des Députés, il milita en faveur du droit des femmes, de l’impôt sur le revenu aux côtés de Joseph Caillaux. Il devint sous-secrétaire d’État à la Marine marchande avant d’être ministre de ce domaine (de 1932 à 1933).
Reporté vers le centre par la montée des communistes, il rejeta toute idée d’alliance du Parti radical avec les communistes et les socialistes pendant le Front populaire. Il quitta le Parti radical en 1937. Il vota les pleins pouvoirs à Pétain en 1940 et fut démis de ses fonctions par le statut des juifs du fait de ses origines (issu d’une famille israélite alsacienne).
Il fut déporté au camp de Bergen-Belsen en 1944. A la Libération, il échoua aux élections législatives de 1945. Une place du Havre qui porte son nom.
Michel-Ange (Rue)
Michelet (Rue) Né à Paris le 21 août 1798 Décédé à Hyères le 09 février 1874;fils d'un imprimeur, docteur ès lettres à 21 ans, Jules Michelet devient professeur d'histoire. En 1831, il entre aux Archives nationales et enseigne à l'université puis, en 1838, au Collège de France. A partir de 1833, il rédige son 'Histoire de France', œuvre de toute une vie fondée sur une documentation rigoureuse. Dès 1840, il affiche des idées démocratiques et anticléricales : son hostilité à Louis Napoléon le privent de ses fonctions de professeur et d'archiviste en 1852. Tout en travaillant aux tomes successifs de son histoire de France, il écrit aussi pour le peuple des ' cours d'éducation nationale ' ainsi que des textes lyriques sur la nature et les passions humaines. Le culte de la vie et la proximité avec le peuple participent à la qualité de son œuvre historique et poétique.

 

Monod (Rue Gabriel) Gabriel Monod, né à Ingouville (Seine-Inférieure) le 7 mars 1844 et mort à Versailles (Seine-et-Oise) le 10 avril 1912, historien.
Fils d'un négociant aisé, Gabriel Monod est aussi le descendant d'une longue lignée de pasteurs. En 1865, il est reçu premier à l'agrégation d'histoire devant Ernest Lavisse.
Son mariage à Olga Herzen, fille du révolutionnaire russe Alexandre Herzen, accentue encore sa familiarité avec l'intelligentsia européenne et notamment avec Nietzsche, ami de la mère adoptive d'Olga.
En 1876, Monod fonde avec Gustave Fagniez la Revue historique. Cette publication, qui marque la naissance d'une nouvelle école historiographique. La Revue historique est d'abord un organe de combat contre la Revue des questions historiques, animée par des aristocrates ultramontains et légitimistes. Elle défend aussi une certaine idée de la profession historienne, tels que le travail sur archives et la référence aux sources.
Prototype de « l'intellectuel de gauche », Monod est par ailleurs un dreyfusard décidé et sera co-fondateur de la Ligue des droits de l'homme.
Président de la IV° section de l'École pratique des hautes études, professeur à l'École normale supérieure en 1880 pour suppléer Lavisse, puis à la faculté des lettres de Paris en 1904, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1897. À sa retraite en 1906, Monod reçoit une chaire du Collège de France, intitulée « histoire générale et méthode historique ». Durant plus de trente ans, son influence sur la profession historienne reste très profonde.

 

Morin (Rue Edmond) Edmond Morin, né au Havre, le 26 mars 1824 et mort à Sceaux, le 18 août 1882. Peintre et graveur.
Morisset (Impasse)
Morpain (Rue Gérard) Gérard Morpain, résistant. Professeur du lycée de garçons, il fonde le réseau Vagabond bien-aimé, qui publie des tracts, colle des affiches en ville, coupe les lignes téléphoniques et imprime le journal Le Patriote. Arrêté le 16 avril 1941 sur dénonciation, Gérard Morpain sera torturé par la Gestapo, puis condamné à mort et fusillé le 7 avril 1942.

 

Mozart (Rue)
Murger (Rue)

 

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Date de dernière modification de cette page

13/11/2024 22:31





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Mercredi 21 mai 2025
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